Daniel Fabre, secrétaire départemental du parti incarné par Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, et Jacques Armando, le président d’honneur, (re)lancent la campagne du candidat à la Présidentielle 2022.

Des douze candidats, Nicolas Dupont-Aignan n'est pas le perdreau de l'année. Il est en bas des sondages mais ses militants voient encore en lui un homme quasi providentiel. Pour Jacques Armando, expert automobile à moitié retraité, "On imagine ce qu'aurait pu être la France d'aujourd'hui si Nicolas Dupont-Aignan  avait été élu en 2017. C'est important de faire cet état des lieux pour y voir plus clair. Emmanuel Macron n 'est pas un bon négociateur, on l'a vu avec la crise des gilets jaunes. Il est arrogant et suffisant. Il critique beaucoup le peuple français qui manifestait et pendant la crise Covid, nous avons également vu ses limites et ses mensonges."

Pour Debout la France et ses représentants, les débats de 2017, tout comme ceux de cette campagne édition 2022, sont faits pour faire peur aux Français. "À le croire, sans lui tout le monde serait mort ! Mais, si le souverainiste et patriote NDA avait été en place à la tête de la République, le France aurait été souveraine dans bien des secteurs qui ont font défaut depuis deux ans et encore plus depuis le conflit en Ukraine. Nous aurions beaucoup plus d'indépendance, notamment dans la recherche et la relocalisation de l'économie" poursuit Jacques Armando.

Nicolas Dupont-Aignan est pourtant un énarque passé par le RPR et l'UMP. Déçu, il a créé son parti pour s'affranchir de certaines contraintes. Maire d'une commune de 30 000 habitants pendant trois mandats, élu député de l'année en 2014 (il en est d'ailleurs à son cinquième mandat), le profil plaît à ses militants.

"Avec lui, on a la totalité d'un programme complet et bâti par un homme d'expérience. Si le gaullisme paraissait ringard il y a encore quelques mois, NDA est un homme de terrain qui axe son propos sur l'indépendance énergétique de France en Europe sans oublier les aspects sanitaires, juridiques et financiers de ses choix. NDA prône un gaullisme social. Par rapport à 2017, NDA n'a pas changé ses propositions, il les a fait évoluer. Il voit les choses arriver de loi, chez lui tout n'est pas noir ou blanc, notre pays dérive et lui, c'est la force tranquille. L'air de rien, il est apaisé" explique Daniel Fabre qui avoue que le parti prend le "meilleur de chacun, choisir Dupont-Aignan c'est choisir sa liberté !".

Le présidentiable se revendique du général mais si De Gaulle avait la radio londonienne pour faire entendre sa voix, NDA a les réseaux sociaux où près de deux millions de personnes le suivent. "Quand est-ce que les Français vont ouvrir les yeux et voter pour cet homme d'État ? Les parrainages ont été difficiles à obtenir. Nous avons dû faire du porte à porte... Cela a retardé le lancement de la campagne. Je suis persuadé que NDA va tenir toute sa place au 1er tour et qu'il sera entendu mais il nous faut être réaliste, il ne sera pas élu. Notre priorité est de mettre un incompétent hors d'état de nuire et de montrer nos propositions. Il nous faut, à la tête de la France, un homme qui aime les Français ! NDA porte la voix du peuple" concluent le duo de Gardois.

Dans notre département, 150 personnes ont pris leur carte à Debout la France. Pour les élections législatives, le parti aura un candidat sur chacune des six circonscriptions du Gard. "Il pourra être commun avec quelques uns de nos partenaires comme les Patriotes par exemple."