Ça ne va pas très fort au Nîmes Olympique. Le club reste sur deux défaites en championnat à Nancy (1-0) et une plus difficile à digérer, à domicile, contre le dernier Bastia (0-1). En coupe de France, les crocos n'ont guère été plus performants en perdant à Dijon (2-1). Les joueurs doutent. Le président est en colère. Les rumeurs parlent d'un départ de Victor Zvunka. Bref, rien ne va...

Pourtant, il y a encore des raisons d'y croire et d'éviter de sombrer dans une sorte d'engrenage qui, c'est certain, mènera tout droit à la relégation. La première raison, c'est que ce soir Nîmes affronte une équipe qui va encore plus mal qu'elle. La différence dans le mal-être n'est pas flagrante, elle ne saute pas aux yeux, mais elle se concrétise par trois points d'avance pour Nîmes au coup d'envoi de ce match. Il y aura la place à Istres. Les joueurs de José Pasqualetti ont pris 4 buts à Caen lors de leur dernier match. La semaine d'avant, ils s'inclinaient sur leur pelouse contre Metz (1-2). Istres est la plus mauvaise défense de ce championnat avec 27 buts encaissés en 14 journées. Presque deux buts par match.

Et puis, on a envie de croire que les crocos ont de l'orgueil. On apprenait cette semaine que le maillot des bleus s'inspirait de la ville de Nîmes (lire l'article ici). Au tour des joueurs de Nîmes de s'inspirer des bleus. Comme eux, ils sont dos au mur. Ce match à Istres, il est plus que jouable. Et les crocos, eux, n'ont pas deux buts à remonter !

Enfin, il n'est pas si loin le temps où Nîmes battait Troyes après un super match, où Nîmes allait chercher le nul chez l'actuel leader Metz (2-2), où Nîmes battait Caen, 5ème et sérieux prétendant à la montée. C'était il y a un mois. Allez, deux mois à peine.

Alors ce soir, plus que jamais, les crocos devront se battre pour ne pas revenir bredouilles. On compte sur eux.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com