S’il y a peu de raisons d’espérer une victoire du Nîmes Olympique ce soir à Laval, il y a tout de même un petit élément de satisfaction : Laval réussi plutôt bien à Nîmes cette saison. Lors de la seule opposition entre les deux équipes, les crocos avaient ramené une victoire du stade Francis Le Basser au premier tour de la coupe de la Ligue (0-1 grâce à un but de Nouri). Pour le positif, c’est à peu près tout. Et on imagine volontiers que les crocos signeraient tous pour décrocher un résultat similaire en Mayenne ce vendredi.

Seulement, les temps sont difficiles pour les nîmois. Chahutés en championnat (trois défaites pour deux nuls lors des cinq derniers matches), reléguables avec quatre points de retard sur Châteauroux (le premier non-reléguable), les crocos sont au plus mal. Si on ajoute à cela, pour bien être au plus bas, une défaite en amical pendant la trêve contre Luzenac, équipe qui évolue en National, on peut difficilement faire pire.

La tâche qui attend René Marsiglia est immense. Le remplaçant de Zvunka doit redonner confiance à son groupe, le souder et le sortir de cette spirale de mauvais résultats décourageants. Un point chez un adversaire lavallois qui avait, lui aussi, complètement raté son début de saison et qui s’est bien repris depuis (il y a donc de l’espoir pour le Nîmes Olympique), serait déjà un bon départ. En cette nouvelle année, souhaitons aux crocos qu’ils tirent un trait sur la fin d’année 2013, et qu’ils repartent toujours plus conquérants. Qu’ils gagnent, tout simplement. Ce serait une excellente résolution.

Tony Duret

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