LE 7H50 USAM-Paris-Saint-Germain : "On n'est pas là pour faire des selfies avec eux!..."
À quelques heures du coup d'envoi du match USAM-PSG, l'entraîneur nîmois Franck Maurice est l'invité du 7h50 d'objectif Gard...
Objectif Gard : Comment se présente cette rencontre au sommet face au leader incontesté du championnat et dernier finaliste de la Champion's league ?
Franck Maurice : Au plan de l'effectif, à part Brun, toujours indisponible, et Gallego encore un peu juste physiquement, c'est une période positive. Nous allons récupérer Salou, de retour de sa suspension pour trois matches. La dynamique est positive et on vit dans une super ambiance valorisée par les résultats. Cependant, si on parle de l'adversaire, cette fois on va changer de catégorie en s'attaquant à une montagne. Il va falloir être costaud physiquement. Pour espérer l'emporter, il faut sortir une prestation exceptionnelle, tant collective qu'individuelle, et espérer que de leur côté quelques grains de sable viennent se glisser dans les rouages... On a affaire au dernier finaliste de la Champion's league et à une équipe qui perd très rarement. Il faudra aussi compter sur le soutien de nos fidèles supporters pour nous porter...
Après ce début de saison très réussi récompensé par une troisième place au classement, y'a t-il des attentes particulières de la part du public et des supporters ?
On ne peut pas empêcher les gens de penser qu'il y a un bon moment pour battre Paris... Si une petite fenêtre s'ouvre, il faudra s'y engouffrer sans complexe. Mais ce n'est pas parce qu'on a réussi notre début de saison qu'on a changé de catégorie. On est encore très loin de ce que représente le PSG aussi bien en terme de joueurs que de budget. Après, c'est vrai que dans un match tout peut arriver mais en handball, souvent, à la fin c'est Paris qui gagne...
Avez-vous mis au point une potion magique pour contrer Nicolas Karabatic et sa clique ?
Le PSG est un ensemble hyper homogène avec une défense très athlétique et une attaque où figurent les meilleurs joueurs du monde. Pour autant, à défaut de potion magique, on ne va pas les regarder jouer et être spectateurs. On ne va pas leur demander de faire des selfies avec eux ! Si on veut les inquiéter, il va falloir les bouger. On va jouer crânement notre chance..."
Propos recueillis par Philippe GAVILLET de PENEY
philippe@objectifgard.com