Publié il y a 8 jours - Mise à jour le 08.04.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 609 fois

ÉDITORIAL Avant la grande messe des municipales à Nîmes...

L'entrée de la mairie de Nîmes

- Photo Objectif Gard

Comme en 2013 et en 2019, une nouvelle fois, notre journal propose à ses lecteurs un sondage exclusif avec l'institut de sondage national, Opinion Way.

Comme en 2013 et en 2019, une nouvelle fois, notre journal propose à ses lecteurs un sondage exclusif avec l'institut de sondage national, Opinion Way. Un an avant la grande messe des municipales à Nîmes. Cette photographie n'a pas pour objet de donner le résultat final avant le choix des électeurs, mais de mesurer les forces en présence, la dynamique qui s'opère dans les grands ensembles politiques. Indéniablement, ce scrutin en 2026 sera bien différent de tous les autres depuis plus de 20 ans. Car cette fois, Jean-Paul Fournier, le maire sortant historique, ne se représente pas. Tout est ouvert. Cette enquête revêt donc un caractère particulièrement crucial pour les états-majors locaux et nationaux... D'autant que les successeurs sont déjà sur la ligne de départ. Non pas associés, mais l'un face à l'autre. Franck Proust, président de Nîmes métropole et son ancien poulain, Julien Plantier, ex-premier adjoint, s'affrontent à droite. Jusqu'à quand ? Les résultats dévoilés dans une heure leur donneront matière à réfléchir. Car il parait de plus en plus évident qu'une droite divisée au premier tour en mars prochain conduira à donner les clés à une autre force politique. La gauche ? L'extrême-droite ? Le Centre ? Les enjeux sont d'importance. Et pas sûr que le maire de Nîmes apprécie de voir partir en fumée son héritage pour des brouilles personnelles. Même s'il faut reconnaitre qu'il n'y est pas pour rien dans cette guerre anticipée. Plusieurs opposants se frottent déjà les mains. Surtout un : Vincent Bouget. Le leader communiste n'avait pas réussi à faire l'union en 2020. Cette fois, tout sera différent. Et pas sûr qu'il ait besoin des Insoumis pour y arriver. Même si quelques personnalités socialistes voudront négocier durement les places sur une future liste, synonyme de postes stratégiques en cas de victoire. Au Rassemblement national, la tête de liste sera connue en septembre prochain. Mais est-ce que notre sondage précipitera les choses ? Pas nécessairement. Reste l'équation du grand centre. Associé à la droite en 2014 dans un tandem Fournier-Lachaud qui a fait tant couler d'encre, en 2020, le maire a réussi son coup en s'imposant sans l'aide de personne. Aujourd'hui, l'incarnation a changé entre la droite et la gauche. Une nouvelle figure a fait son apparition. Une femme : Valérie Rouverand. Elle détient elle-aussi une clé du destin de la droite nîmoise. Sa participation au sein d'une liste d'union large sera tout autant déterminante. Mais est-ce que ce sera suffisant pour conserver la ville ? Rien n'est moins sûr.

Abdel Samari

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