LE 7H50 VIDÉO La sénatrice Vivette Lopez : « Je ne suis pas une élue comme les autres… »
Tête de liste Les Républicains pour les élections sénatoriales du 27 septembre, la sénatrice est en campagne. Des rencontres de proximité pour permettre, elle l’espère, de conserver les deux sièges de sénateurs que la Droite a raflé en 2014.
Avec ses dentelles et froufrous, Vivette Lopez est tout sauf une élue ordinaire. Lorsqu’en juillet, l’édile a été préférée par son parti, Les Républicains, pour conduire la liste dans le Gard, la Mussoise a été propulsée sur le devant de la scène. Son secret ? Un carnet d’adresses bien rempli avec notamment, le numéro du président du Sénat, Gérard Larcher. À cela, s’ajoute le fait d’être une femme. C’est désormais un atout chez Les Républicains. Il faut dire que la Droite en a marre de voir ses aides publiques diminuer pour non-respect de la parité… Enfin et surtout, Vivette Lopez, c’est la proximité. Une qualité qu’apprécient les maires et autres grands électeurs, appelés à désigner trois sénateurs le 27 septembre prochain.
Vivette Lopez l’avoue : elle n’est pas une technicienne contrairement à son ex-rival, désireux lui aussi de conduire la liste, le Nîmois Laurent Burgoa. Toutefois la sortante se distingue par sa proximité et sa posture ''transpartisane''. Aux grandes réflexions dans les salons feutrés, la Gardoise préfère mettre en relation les collectivités avec les protagonistes qu’elles souhaitent rencontrer. À l’écoute, elle peut incarner la solution pour les petites communes, qui n’ont pas les moyens de s’offrir des fonctionnaires. Durant son mandat, Vivette Lopez a aussi murmuré à l’oreille du maire nîmois, Jean-Paul Fournier, alors sénateur, pour valoriser à Paris les produits gardois.
Aujourd’hui en campagne, l’élue parcoure le territoire avec Laurent Burgoa. À lui aussi le mandat de sénateur siérait bien. Sa technicité, son expérience d’élu local à Nîmes, à Nîmes métropole et au Département font parfois la différence lors des réunions avec les grands électeurs. Dans sa diversité, la Droite qui a conquis deux sièges de sénateur sur les trois du Gard en 2014 travaille main dans la main. Conservera-t-elle ses acquis ? Face à elle, un candidat redoutable : le président socialiste du Conseil départemental, Denis Bouad. Un élu entré tard en campagne qui pourraient froisser plus d’un froufrous de la Droite nîmoise... Main dans la main, Vivette Lopez et Laurent Burgoa marchent dans la même direction. Hier opposés, ils sont aujourd'hui alliés.
CM