Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 15.02.2020 - tony-duret - 2 min  - vu 808 fois

MUNICIPALES À Alès, la députée Annie Chapelier pourrait rejoindre la liste d’Éric Bouchité

Annie Chapelier. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Dans le microcosme politique alésien, il se murmure que la députée Annie Chapelier pourrait intégrer la liste d’Éric Bouchité, le candidat de La République en Marche aux municipales d’Alès. Objectif Gard a contacté les intéressés.

Inutile d’entretenir un faux suspense : la décision n’est pas encore prise. Mais le rapprochement entre la députée et le candidat a été sérieusement évoqué : « Oui, Annie Chapelier me soutient. Elle m’a dit : ‘Éric, si tu veux que je sois sur ta liste, je suis là’ », confirme Éric Bouchité. « Mais à ce jour, ce n’est pas décidé, je préfère attendre. Ce que moi je souhaite, c’est que si j’ai besoin d’elle de manière incontournable, elle sera sur ma liste », explique-t-il.  Précisons que le candidat a encore une dizaine de jours pour se décider puisqu’il peut déposer sa liste baptisée "Vivre Alès" jusqu’au 27 février à 18h.

Éric Bouchité. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Annie Chapelier : « Éric Bouchité dérange »

Contactée, Annie Chapelier ne dément pas non plus : « Oui je suis là, il le sait. Et je le soutiens complètement parce c’est un homme de bien qui peut apporter quelque chose à Alès ». Pourtant, même si elle pense le plus grand bien d’Éric Bouchité, la députée n’est guère optimiste en raison du climat actuel et des différentes réunions publiques perturbées durant lesquelles il n’a pas pu s’exprimer : « Il est dans une situation électorale extrêmement compromise. Les jeux sur Alès me semblent déjà faits. J’étais présente le soir où il a été contraint d’annuler ses vœux et je me suis demandée à qui profite le crime ? On fait tout pour qu’il n’aille pas au bout, il dérange ». Toutes ces pressions pourraient-elles faire craquer le candidat Bouchité ? L’intéressé répond : « Oui, c’est compliqué, mais j’irai au bout ! Je veux bien être balayé par le suffrage des électeurs, mais pas par des pressions ou par un coup de fatigue ».

Tony Duret

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