NÎMES L'équipe gardoise du candidat Zemmour est désormais connue
"On parle à l'inconscient du peuple" pouvait-on entendre au Grand Hôtel en préambule de la première conférence de presse gardoise de l'équipe qui compose la Reconquête d'Éric Zemmour, candidat à l'élection présidentielle.
Pour le président local du parti, Marc Taulelle, "La Reconquête a débuté et nous sommes certains de la nécessité de l'action que nous menons. Nous avons déjà fait l'union de la Droite dans une grande tranquillité grâce à nos responsables qui font de la politique au sens le plus noble du terme."
À ses côtés, le nouveau bureau gardois de Reconquête sera composé de la secrétaire Sandrine Servière qui avait abandonné le vote, la politique et les partis. Le vice-président sera Samuel Lafont, qui a déjà des hautes fonctions auprès du candidat national. Thierry Collet sera le trésorier qui attend des fonds en provenance de Paris pour enfin trouver une permanence. Enfin, Arthur Rolland sera quant à lui le référent des jeunes. "Il était adhérent d'un autre parti qui avait une permanence mais pas de jeunes !" s'amuse Marc Taulelle.
Samuel Lafont, refait l'historique de l'éclosion de son candidat, "On a vu qu'il se passait quelque chose en début d'année. Éric Zemmour savait que la population le soutenait, de mon côté je me suis occupé de tout le numérique depuis des mois et, même si nous ne le disions pas, nous nous structurions. Aujourd'hui, rien qu'au sein de pôle numérique dont je suis responsable, nous sommes 800 ! La presse a commencé à relayer l'intérêt que portait l'opinion publique à Éric Zemmour dès la rentrée et à chaque épisode de nouvelles personnes viennent nous rejoindre. Maintenant et en seulement une semaine, nous sommes plus de 550 adhérents dans le Gard !" Après les actions virtuelles, c'est au terrain que vont s'attaquer les soutiens du candidat. Prendre un bâton de pèlerin et prêcher la bonne parole. À l'ancienne.
Pour notre département, des responsables de secteurs seront ou sont déjà nommés. Le but du jeu est d'en avoir un par village, l'équipe croit en la proximité, au contact et à la réalité du terrain. "Nous voulons écouter et trouver des solutions. Cette reconquête, croyez-moi bien, c'est un des plus beaux combats politique que nous pouvons mener et nous ne voulons pas le perdre !" assure Marc Taulelle qui cherche encore des référents du côté du Vigan, terre plutôt ancrée à gauche. Après la présidentielle viendra le temps des législatives et, là encore, le mouvement se précise. Samuel Lafont ne veut pas que son parti fasse les mêmes erreurs qu'En Marche ! et que ses candidats soient clairement annoncés et partisans. "On va envoyer Zemmour au second tour de la présidentielle, beaucoup de maires nous écrivent pour le parrainer et je ne doute pas qu'il obtienne le nombre de parrainages suffisant pour y aller."
Arthur Rolland, responsable des jeunes du parti, fils de Christophe (ancien élu LR au Conseil municipal de Nîmes), "Nos salles sont remplies, les jeunes viennent en nombre et sont intéressés. À Bordeaux, ils étaient 200 et tous s'investissent, portent les tee-shirts, participent au tractage... Sur la France entière, on est déjà de plus de 6 500 jeunes ! Nous militons, nous sommes très présents sur les réseaux, nous avons des profils divers et variés."
Pour les adhérents et sympathisants, Éric Zemmour a "toujours fait ce qu'il a dit." Cependant, il n'a encore rien pu faire. Drôle de manière de voir les choses. "Éric Zemmour a une vraie intelligence, il ne se ment pas, il introduit la sincérité absolue en politique, chose qui n'existe plus depuis 40 ans ! Éric Zemmour a envie que ça change, qu'on se relève et qu'on se retrouve tous ensemble, levons-nous !"
Tel un chaman, le candidat Zemmour fait son effet sur la psychologie des adhérents à son parti. La preuve avec Sandrine Servière, "Je le suis depuis longtemps et si lui ne fait pas ce qu'il dit personne ne le fera ! Je lui fais entièrement confiance." Pour Samuel Lafont, "Si on ne comprend pas que c'est l'homme qui plaît, on passe à côté des choses. Le programme est aujourd'hui moins important mais il sera fourni avec déjà 76 mesures présentées, d'autres viendront prochainement. Les gens votent pour une personne et non pour un programme." Marc Taulelle l'assure, "Il va à la racine des problèmes, on le voit notamment sur l'éducation et la scolarité."
Dans les prochaines semaines, le mouvement devrait s'amplifier dans le Gard comme ailleurs. Des élus seront amenés à proposer leur parrainage comme c'est le cas avec le maire de Saint-Bonnet-du-Gard, Jean-Marie Moulin. "Les maires ne doivent pas avoir peur. J'ai soutenu Marine Le Pen, je ne peux pas dire que ma vie soit différente. Par contre, j'ai plus de mal à avoir des enveloppes financières de l'agglomération ou de la Région... La population n'a pas à subir ce diktat !"