Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 04.01.2020 - corentin-corger - 3 min  - vu 1639 fois

NÎMES OLYMPIQUE Coupe de France : faut-il passer son Tours ?

La saison dernière, Renaud Ripart et ses partenaires avaient chuté 3-0 à Lyon-Duchère [Photo via MaxPPP] - PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP

Bernard Blaquart, cette semaine, lors du stage organisé à Peralada [Photo via MaxPPP] • PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP
Le Nîmes Olympique démarre l'année 2020 par un 32e de finale de Coupe de France à disputer à Tours, pensionnaire de N3, ce samedi à 15h. Si le maintien en Ligue 1 est évidemment la priorité, une élimination face à une équipe inférieure serait loin d'être bénéfique pour se préparer à cette échéance. 

Place à la tradition, une année civile de football en France démarre toujours par les 32e de finale de la Coupe de France. Le moment tant attendu des amateurs du ballon rond de retrouver les supporters debout derrière les grilles, de se brancher pour la seule fois de l'année sur Eurosport et d'attendre de savoir quel club de Ligue 1 va chuter. Comme ce fut le cas la saison dernière à Lyon-Duchère (3-0), le Nîmes Olympique n'a pas envie de faire partie des derniers de la classe.

Surtout que c'est déjà que c'est le cas en Ligue 1 avec une 19e place et cinq points de retard sur Amiens qui compte également un match en retard. L'éternel dilemme concernant les équipes qui jouent le maintien se pose : faut-il jouer la Coupe à fond ou pas ? "C'est toujours bon de se rassurer et de gagner rapidement", répond avec évidence Bernard Blaquart. D'autant plus que le dernier match gagné par les Crocos reste en Coupe de la Ligue, 3-0 face à Lens, le seul sur les 14 dernières rencontres, toutes compétitions confondues.

Gagner et surtout marquer des buts serait une bonne préparation avant de rentrer dans le vif du sujet. Sans compter qu'une élimination face à un club de N3, soit quatre divisions inférieures, retentirait comme un terrible échec. "C'est sûr que ça nous donnerait pas vraiment confiance", acquiesce l'entraîneur gardois évitant d'imaginer le pire scénario. Le seul point négatif à une qualification nîmoise serait l'ajout d'un match supplémentaire au calendrier, les 16e étant programmés le week-end des 18 et 19 janvier. En plein milieu de la série ô combien importante qui attend les Rouges en championnat avec quatre matches à domicile (Reims, Rennes, Monaco et Dijon) en cinq journées, entrecoupé par un déplacement à Saint-Etienne.

Tours invaincu en championnat

Les Crocos n'ont malgré tout pas l'intention de laisser passer leur tour face à un adversaire qui ne va pas leur faciliter la tâche. "C'est sans doute le match de l'année pour eux. C'est une équipe bien supérieure à la N3. Il ne faut pas oublier qu'elle était avec nous en Ligue 2, il y a deux ans", précise le coach nîmois. Invaincu cette saison (huit victoires pour quatre nuls), le Tours FC caracole en tête de sa poule avec sept points d'avance sur le deuxième. Néanmoins, les coéquipiers de Benjamin Tison, formé à Nîmes et désormais joueur de la formation d'Indre-et-Loire, ont bataillé jusqu'en prolongation au tour précédent pour sortir les Martiniquais du Club Franciscain (2-1).

Du haut de ses 62 ans et entraîneur depuis 35 ans, Bernard Blaquart n'a jamais goûté aux joies de vivre une épopée en Coupe de France. "C'est un petit regret. Mais avec Nîmes ça n'a jamais été un objectif important, il y a toujours eu d'autres enjeux. La Coupe passait après", justifie-t-il. L'aventure serait encore plus belle si elle démarrait face à un club qu'il a côtoyé de 2010 à 2013. D'abord comme directeur du centre de formation puis comme entraîneur de l'équipe première.

Surtout que c'est avec la "Vieille Dame" que le Nîmes Olympique a connu les plus belles heures de son histoire. Sept fois demi-finaliste en 1943, 1950, 1959, 1973, 1999, 2002 et 2005 et finaliste à trois reprises lors des éditions 1958, 1961 et 1996. Un temps révolu puisque le club reste sur deux échecs consécutifs en 32e de finale contre Saint-Étienne (2-0) puis Lyon-Duchère (3-0) et n'a plus dépassé ce stade depuis la saison 2010/2011. Pour endiguer cette mauvaise série, le staff nîmois n'a pas prévu de faire tourner l'effectif.

Présents à Peralada, Rabouille, Guessoum, Sainte-Luce et Ben Amar sont restés à Nîmes. Sarr, qui ne s'est pas présenté au stage, et Duljevic, blessé, ne sont pas du voyage. Alors qu'il a été recruté officiellement hier, cela faisait trop juste pour que la recrue Benrahou rejoigne ses nouveaux coéquipiers.

Concernant le onze de départ prévu, il devrait ressembler à celui qui débutera face à Reims, pour la reprise de la Ligue 1 samedi prochain. Montrant beaucoup d'investissement et de jus durant cette préparation en Espagne, Landre pourrait commencer au poste de latéral droit à la place d'Alakouch. La formation devrait évoluer en 4-3-3 avec les retours de Deaux et Fomba au milieu avec Ripart à la pointe de l'attaque. L'occasion pour lui de briller avant peut-être de voir débarquer un nouveau concurrent.

Corentin Corger

Le groupe retenu : Bernardoni, Dias - Alakouch, Briançon, Landre, Martinez, Miguel, Paquiez - Buades, Deaux, Fomba, Valerio, Valls - Denkey, Ferhat, Philippoteaux, Ripart, Stokanovski. 

La composition probable : Bernardoni - Landre, Briançon, Martinez, Miguel - Fomba, Deaux, Valls - Ferhat, Ripart, Philippoteaux. 

Corentin Corger

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