NÎMES OLYMPIQUE Découvrez les notes des Crocos après le nul face au Paris FC
Le lendemain de chaque match du Nîmes Olympique, la rédaction sport d’Objectif Gard vous propose une analyse des prestations individuelles des Crocos. Retour sur le match nul (1-1) des Nîmois face au Paris FC aux Costières.
Le Croco clé
Yassine Benrahou (6/10) : Inspiré dans une position de numéro 10 qui lui va comme un gant, Benrahou a été très précieux au milieu. Jouant juste, il offre une belle passe décisive à Eliasson en déposant le ballon sur sa tête sur coup-franc. Il aurait pu marquer un des buts de la saison en fin de première période, mais sa superbe reprise de volée est passée à côté. Assurément le Croco le plus décisif depuis le début de saison. Il laisse la place à Ponceau (78e), dont l’entrée a été quelconque.
Au cas par cas
Per Kristian Bråtveit (6/10) : Il ne peut absolument rien sur le but de Boutaïb, et n’a paradoxalement pas grand chose à faire sur l’ensemble du match, malgré les occasions parisiennes. Mais il est là pour sortir le ballon le plus chaud à la 90e face à Gory. Décisif.
Gaëtan Paquiez (5/10) : Un match correct pour le latéral. Peu d’apport offensif, comme à son habitude, mais du sérieux derrière et quelques récupérations utiles. Pas le plus fébrile de l’arrière-garde nîmoise.
Naomichi Ueda (4/10) : Il est très mal rentré dans son match avec une bonne grosse boulette dès la 4e minute sur une passe en retrait mal assurée pour son gardien qui aurait pu coûter cher aux Crocos. Effacé par Guilavogui sur le but parisien, il ne s’est pas montré aussi précis que d’habitude sur ses relances.
Pablo Martinez (4/10) : Il aurait bien pu (dû ?) ne pas finir ce match, et a heureusement pu compter sur la mansuétude de M. Vernice. Vaillant, comme toujours, il a dû composer avec un Ueda pas dans un grand jour et un Sadzoute un peu léger défensivement, ce qui lui a coûté un carton jaune mérité dès la 9e minute pour un tacle très en retard. Un match difficile, certes face à la deuxième meilleure attaque du championnat.
Scotty Sadzoute (5/10) : Plus intéressant offensivement que défensivement, où il a parfois abandonné Martinez. Se signale tout de même par un tacle salvateur dès la 5e minute en pleine surface. Une première titularisation correcte.
Andrés Cubas (4/10) : Il a eu du mal à exister au milieu. Quelques ballons grattés, sa spécialité, mais globalement trop discret. Pas aidé par les gabarits des joueurs parisiens, à qui il rendait souvent vingt bons centimètres. Impliqué dans l’action du but du PFC, sur lequel il ne parvient pas à rattraper Lopez, passeur décisif.
Lamine Fomba (6/10) : Auteur d’une excellente première période, où ses récupérations et ses remontées de balle ont fait très mal aux Parisiens, il s’est un peu éteint en seconde, mais il n’était pas le seul. Auteur d’une perte de balle grotesque en fin de match qui aurait pu coûter un but à son équipe, mais pas de quoi ternir un bilan globalement positif.
Niclas Eliasson (6/10) : Parmi les Crocos les plus en jambes hier après-midi. Bonne entente avec Ferhat et Benrahou, ce dernier lui donnant même une passe décisive sur coup-franc en déposant le ballon sur la tête du Suédois. Actif à gauche puis à droite, au gré des permutations avec Ferhat. Son compteur tourne, et affiche désormais 6 buts depuis le début de la saison en championnat.
Zinedine Ferhat (5/10) : On a par moments retrouvé le Ferhat d’antan, notamment sur sa bonne frappe bien sortie par Demarconnay à l’issue d’un petit numéro dans la surface parisienne à la demi-heure de jeu, sonnant la révolte de son équipe. Visiblement impliqué, il est malheureux sur son pénalty, pas mal tiré mais magnifiquement arrêté par le gardien parisien. Encourageant. Suppléé par Delpech en fin de match (87e)
Elías Már Ómarsson (4/10) : Un match difficile pour lui. L’Islandais a mis près de vingt minutes à toucher son premier ballon, avant d’être trouvé plus régulièrement par les milieux nîmois. Manque toutefois de présence dans la surface, où il est souvent en retard. Remplacé par Koné (67e) qui n’a pas fait mieux.
Le coach - Nicolas Usaï (6/10) : Il n’a toujours pas réussi à resserrer les boulons derrière, et si, à défaut de monter, le NO veut éviter les frayeurs, il va bien falloir qu’il trouve la solution. C’est mieux devant, même si le pari de titulariser Ómarsson n’a pas payé. Pas très heureux dans ses changements, Koné, Ponceau et dans une moindre mesure Delpech, rentré tard, n’ont que peu apporté. Mais son équipe est passée tout près de l’emporter face au 2e du classement.
L’arbitre - M. Vernice (6/10) : Une tendance à laisser jouer plutôt agréable, une grande mansuétude sur la non-expulsion de Martinez et un pénalty logique : les Crocos n’ont pas à se plaindre de l’arbitrage de M. Vernice. Un arbitrage sobre, une rencontre bien tenue.
L’adversaire - Paris FC (6/10) : Une vraie bonne équipe de Ligue 2, au jeu simple (longs ballons, déviations) mais efficace. Solide, mais un peu trop brouillonne devant, à l'image d’un Guilavogui volontaire mais pas en réussite. Mentions spéciales au Bagnolais Boutaïb, buteur et poison pour la défense nîmoise, et surtout au gardien Demarconnay, auteur d’un grand match.
Le match (5/10) : Une bonne première période, durant laquelle chaque équipe a eu son temps fort, mais une seconde période bien plus terne. De l’animation en fin de match, heureusement.
Thierry ALLARD