NÎMES OLYMPIQUE Découvrez les notes des Crocos au lendemain du nul à Niort
Au lendemain de chaque match du Nîmes Olympique, la rédaction sport d’Objectif Gard vous propose une analyse des prestations individuelles des Crocos. Retour sur cette purge à Niort achevée sur un score nul et vierge (0-0).
Le Croco Clé
Per Kristian Bråtveit (6/10) : S'il n'a pas réalisé le plus grand match de sa saison, Pekko a répondu présent sur chacune des rares alertes niortaises. Bien qu'il soit tout heureux de voir la frappe de Sissoko finir en sortie de but après avoir heurté le poteau, le portier nîmois n'est pas loin de pouvoir dévier le ballon. Il fait parler les réflexes sur un centre de Vallier contré par Ueda alors qu'il aurait pu être surpris par le changement de trajectoire du ballon (67e). Il réalise un arrêt de haut vol de la main gauche lors de son face à face avec Sissoko, lequel a finalement été signalé hors-jeu dans la foulée (77e). C'est toujours une fierté pour un gardien de préserver sa cage inviolée.
Au cas par cas
Kelyan Guessoum (4/10 ) : Il n'a pas eu grand-chose à faire pendant l'essentiel du match, se partageant le marquage de Sissoko, unique attaquant niortais, avec ses compères Ueda et Mbow. Mais il prend un risque inutile et se fait chiper le cuir par Vallier dans une zone dangereuse. Même balle au pied, l'ailier niortais le prend de vitesse et finit par adresser un centre qui, dévié par Ueda, est tout près de surprendre Pekko (65e). Il sort sur blessure en fin de match après un contact douloureux avec Mendes.
Scotty Sazdoute (5/10) : Son retour salvateur pour dévier en corner une frappe de Boutobba qui avait l'ouverture du score au bout du soulier lui offre la moyenne. Il n'a cependant pas apporté suffisamment offensivement, comme c'est hélas le cas de tous les latéraux nîmois cette saison.
Naomichi Ueda (4/10) : Pris de vitesse par Vallier en plein débordement sur le côté gauche, il lui assène une charge qui aurait pu lui valoir un carton (8e). L'international japonais se fait enrhumer sur un crochet intérieur de Moutachy qui parvient à centrer bien trop facilement (24e), mais a le mérite d'être sur la trajectoire d'un centre en retrait potentiellement dangereux (48e). Au duel face à l'imposant Sissoko, il est secoué et ne parvient pas à empêcher l'attaquant niortais de centrer (58e).
Moustapha Mbow (5/10) : Il perd trop facilement un ballon en raison d'une mauvaise conduite de balle qui aurait pu coûter cher. Heureusement sans conséquence grâce à un superbe retour de Cubas (13e). L'ancien rémois n'est pas loin d'inscrire un but contre-son-camp au terme d'une incompréhension avec son gardien sur un corner niortais (54e). Une intervention autoritaire pour stopper à la régulière Boutobba sur une contre-attaque des Chamois est à mettre à son crédit (65e). Dans l'ensemble, le Sénégalais a réalisé l'une de ses meilleures prestations de la saison à l'extérieur depuis son arrivée, bien que cela reste insuffisant, notamment dans la relance.
Gaëtan Paquiez (5/10) : En piston droit, le capitaine d'un soir s'est projeté autant de fois qu'il en a eu l'occasion et n'a pas souvent été mis en difficulté sur le plan défensif. Il est récompensé de son pressing haut lorsqu'il parvient à récupérer le cuir dans les pieds de Yongwa avant de centrer à ras-de-terre à destination de Fomba. Une action sur laquelle le latéral droit aurait pu être décisif si l’ancien auxerrois, seul au point de pénalty, n'avait pas à ce point écrasé sa frappe (50e).
Andres Cubas (5/10) : Des imprécisions sur du jeu long (20e, 23e) lors du premier acte ont été compensées par son activité habituelle et des retours défensifs salvateurs. Le premier après une perte de balle d'Mbow, le second sur un centre en retrait de Vallier potentiellement létal (53e). On est en droit d'attendre plus du Paraguayen dans l'utilisation du ballon.
Lamine Fomba (5/10) : Paradoxalement, malgré son rôle de milieu défensif, l'ancien auxerrois est régulièrement le nîmois qui se retrouve le plus souvent en position de marquer cette saison. Ce dépassement de fonction est louable. Hélas, le longiligne droitier n'est pas le plus adroit devant les barres - ni ailleurs sur le terrain - et gâche souvent ses occasions. Ce fut une nouvelle fois le cas ce samedi soir sur ce centre de Paquiez, puis après un grand-pont conclu par un centre-tir dévié par Kilama sur sa barre (69e). Il est à blâmer lorsqu'il loupe son centre à l'ultime minute du match alors que ses coéquipiers étaient - pour une fois - présents en nombre dans la surface de réparation niortaise.
Yassine Benrahou (4/10) : Il est le premier à s'illustrer dans ce match en frappant de loin et du droit au terme d'une action en soliste. Mais le Marocain se déchire sur un centre qui aurait mérité meilleur destin sur l'une des rares excursions nîmoises dans le camp niortais (61e), et rate complètement son extérieur du pied à destination de Koné dans le couloir droit (74e). Remplacé quelques minutes plus tard par Omarsson.
Niclas Eliasson (4/10) : Fantômas ne se serait pas mieux caché. Les occasions de citer le nom du Suédois ont été rares tout au long de la partie tant l'ancien de Bristol a manqué d'initiatives et d'idées pour peser sur la rencontre, dans un système de jeu qui, il est vrai, ne le mettait pas dans les meilleures dispositions. Remplacé par Ponceau à la 80e.
Moussa Koné (4/10) : Comme ses deux compères du secteur offensif, le buteur sénégalais n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Un nouveau match frustrant pour celui qui a inscrit huit buts cette saison et n'a pas profité de l'entrée tardive d'Omarsson pour s'illustrer davantage.
Le coach — Nicolas Usaï (5/10) : S'il était venu pour prendre un point sans encaisser de but, alors le technicien croco a réussi son coup. C'est en tout cas la volonté que traduisent cette défense à cinq au coup d'envoi et la présence sur le pré de seulement trois joueurs à vocation offensive. Ses changements tardifs n'ont pas permis à un NO prudent de faire la décision.
L’arbitre – M. Bollengier (6/10) : Ce n'était pas le match le plus difficile à diriger, mais l'homme en noir l'a plutôt bien fait, profitant de l'apathie de deux équipes qui vivent depuis longtemps dans le ventre mou du classement. Les trois cartons qu'il a distribués n'ont, à première vue, à souffrir d'aucune contestation.
L’adversaire – Niort (5/10) : Un peu plus saignant que les Crocos en première période, les Chamois ont levé le pied lors du deuxième acte. Ils n'ont pas pris beaucoup de risques pour faire sauter le verrou nîmois qui n'est pourtant pas le plus solide de Ligue 2, comme s'ils se contentaient eux aussi du point du match nul qui les rapproche sérieusement du maintien.
Le match (4/10) : Les Nîmois n'ont jamais été très emballants en 2022 et cette opposition a priori sans enjeu face au 12e de Ligue 2 n'avait aucune raison de déroger à la règle. Au terme d'une rencontre plutôt à l'avantage des Niortais et au cours de laquelle les deux formations ont touché une fois le poteau, un score nul et vierge n'a rien d'illogique.