NÎMES OLYMPIQUE La Coupe de France : les joueurs racontent...
Avant de faire leur entrée en Coupe de France, samedi à 15h face au club de Lyon-Duchère, pensionnaire de National, nous avons demandé aux Crocos d'évoquer leurs souvenirs dans cette compétition. Les bons mais aussi les mauvais !
La Coupe de France est la plus prestigieuse des compétitions en France. Alors chaque match disputé reste davantage en mémoire surtout si le joueur s'y est distingué ou s'il a débouché sur une qualification au tour suivant. Et imaginez alors quand un footballeur brandit le trophée ! Rachid Alioui peut en témoigner car il a remporté la Coupe de France avec Guingamp en 2014. Même s'il n'a pas disputé la finale, remportée 2-0 face à Rennes, il a apporté sa pierre à l'édifice.
"En 16e de finale, Concarneau nous accroche en prolongation. J'entre en jeu et en quatre minutes, je délivre deux passes décisives." L'international marocain garde en mémoire sa présence au stade de France lors de la finale au côté de Mustapha Diallo, désormais son coéquipier à Nîmes, qui, lui, avait disputé quelques minutes. "Même si j'étais déçu d'être sur le banc en finale devant ma famille, cela reste un beau souvenir avec tout ce stade en rouge et noir." Pourquoi ne pas rêver d'un stade en rouge... et blanc afin de soulever une deuxième fois le trophée.
Du côté de Loïck Landre, c'est plutôt un but qui l'a marqué. Lors de la saison 2013/2014, le jeune défenseur central débarque à Lens et alors qu'il compte à peine une dizaine de matches sous le maillot Sang et Or, il va inscrire l'un de ses plus beaux but de sa carrière. "C'était à Nesle, sur un champ de patates. Je récupère le ballon et je frappe du gauche un ballon enroulé qui termine dans la lucarne ! Du mauvais pied", insiste t-il auprès du sceptique Faitout Maouassa, qui ne sera convaincu qu'après avoir visionné les images, tout en rangeant le matériel de l'entraînement. Voici le fameux but :
Les Lensois remporteront cette rencontre 4-1 et poursuivront leur parcours en éliminant Lyon en 8e de finale (2-1) grâce notamment à l'égalisation de Pierrick Valdivia sur penalty. Les deux futurs nîmois verront leur parcours sèchement stoppé 6-0 à Monaco lors des quarts de finale. "On était plutôt concentrés sur le fait de jouer la montée en Ligue 1", conclut le défenseur central.
Quand la question échoit à Faitout Maouassa, la réponse est très courte : "À Nancy, j'ai perdu 2-0 contre le CA Bastia (N) en 16e de finale et avec Rennes j'en ai pris six contre le PSG". On sent bien que cette compétition ne lui a pas souri. Mais il se rappelle néanmoins d'un geste technique : "J'avais mis un de ses crochets à Berchiche". Une maigre compensation que le latéral espère oublier avec les Crocos.
Quant à Hervé Lybohy, pendant qu'il s'initie au golf en tapant quelques balles, il constate : "Je crois que je ne suis jamais allé plus loin que les 32e". Si, une seule fois avec Amiens en 2010/2011, achevée par une élimination à Boulogne (2-2, 5 tab à 4). On comprend forcément qu'il ne s'en souvienne pas ! Mais le vétéran de 35 ans s'est pris d'affection la saison dernière pour le club amateur Les Herbiers qui s'est hissé en finale, alors qu'il évolue en National. "Je connaissais deux joueurs, Romuald Marie et Rodrigue Bongongui qui avaient joué avec moi au Paris FC, la saison précédente. Je suis devenu supporter. Je leur envoyais des encouragements avant les matches."
Les Crocos ne sont plus le Petit Poucet comme par le passé, mais pourquoi ne pas rêver d'une nouvelle épopée comme en 1996, 1999, 2001 et 2005.
Corentin Corger