Un policier du commissariat de Nîmes a été incarcéré, il y a une dizaine de jours, sur décision d'un juge de l'application des peines du tribunal judiciaire de Montpellier. Ce fonctionnaire en arrêt maladie depuis plusieurs mois, fait en outre l'objet d'une procédure disciplinaire.

Son récent placement en détention est lié à un non-respect d'une décision de justice lui interdisant d'approcher une ex-petite amie, victime de ses agissements et de violences. Ce fonctionnaire de police cumule les infractions depuis plusieurs mois.

Il a été condamné en audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, le 13 juillet dernier, pour des violences sur une ancienne compagne... Il avait été sanctionné par 6 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans, l'obligeant notamment à cesser les contacts avec la victime. Quelques semaines plus tard, en août 2022, on retrouve le même prévenu condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes à 10 mois de prison ferme, toujours pour des violences mais sur une autre femme de son entourage... Des peines qu'il aurait pu faire aménager. Mais le mis en cause a bravé l'interdiction de rencontrer une victime juste après ses deux condamnations nîmoises.

Par ailleurs, un nouveau signalement le concernant est enregistré et le juge de l'application des peines de Montpellier a donc décidé de rejeter l'aménagement souhaité par le policier. Ce dernier a donc été écroué dans une prison en dehors du département du Gard. Ce fonctionnaire avait également été rappelé à l'ordre, il y a un an, suite à des dégradations du bien public alors qu'il était alcoolisé !

B.DLC