Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 11.11.2022 - anthony-maurin - 2 min  - vu 787 fois

NÎMES Une "Maison carrée" qui se multiplie !

Une Maison carrée qui en cache d'autres (Photo Anthony Maurin).

La Maison carrée et ses petites soeurs (Photo Anthony Maurin).

On la connaît en long en large. Mais l'avez vous déjà vue en Lego ? La Maison carrée de Jérôme Fesquet est aujourd'hui dupliquée. À voir au bar Le Napoléon sur le boulevard Victor-Hugo à Nîmes.

"Mon envie de faire les monuments de la ville en Lego date d'il y a deux ans. Lego communique bien plus pour les quadragénaires que pour les ados ! Des artistes de renommée internationale sont connus parce qu'ils font du Lego et le Lego a été reconnu comme une matière de création", annonce d'emblée l'artiste créateur Jérôme Fesquet qui a réalisé "Les trois soeurs imaginaires de la Maison carrée."

Au "Napo", les "Maison carrée" exposées (Photo Anthony Maurin).

En effet, c'est après un gros malaise cardiaque dans les Pyrénées alors qu'il était avec sa fille que Jérôme décide de prendre la vie différemment : "Ma gamine pleurait, je savais que je n'allais pas bien, je me revois dans l'ambulance et parler au docteur qui me disait que c'était grave..." L'élève de la première promotion d'un prof tout fraîchement diplômé et nommé Daniel-Jean Valade (qui était là lors de la présentation de cette série de "Maison carrée") a vécu la vie d'un passionné de Nîmes.

Au Napoléon, Jérôme expose ses "Maison carrée" qui devaient être dévoilées par Mary Bourgade, élue chargée du passage à l'Unesco pour le compte de la ville de Nîmes, mais aussi de Nicolas Crégut, architecte et peut-être du batteur et ami de Stéphane Kochoyan, Manu Katché.

Les photos de Jean-Pierre Palomar agrémentent l'exposition (Photo Anthony Maurin).

Mais pourquoi Jérôme a-t-il décidé de faire ces constructions en Lego ? "Pourquoi cette idée ? On me le demande souvent, mais j'ai reçu cette idée et je dois être humble. Je suis perfectionniste pour faire ma première Maison carrée, il m'a fallu entre 1 200 et 1 500 heures. Nous étions pendant le confinement, je sortais pour aller la prendre en photo, pour voir les détails. Un jour, je me suis rendu compte que le rapport d'une brique en Lego et d'une pierre de la Maison carrée avait le même rapport homothétique. Les autres constructions ont été plus rapides car une fois la première faite, j'avais les gabarits !"

Si vous voulez vous payer ce symbole, qui pourrait être prochainement inscrit sur la liste du patrimoine mondial, il vous faudra débourser, en galerie, 4 000 euros. Au rapport d'heures passées au travail, c'est peu même si la somme semble rondelette. Avec cette expo au "Napo", un autre artiste développe sa "vitrine" de la Maison carrée : le photographe et vidéaste nîmois Jean-Pierre Palomar.

Joker by Joaquin Phoenix descendant les marches de la Maison carrée (Photo Anthony Maurin).

"Jérôme est venu me chercher pour que l'on expose ensemble. J'ai cherché un axe de travail un peu différent puis j'ai fait la descente des escaliers de la Maison carrée avec Joker. Joaquin Phoenix lui-même a liké cette photo. C'est très réaliste ! Puis, j'ai fait venir des Yamakasi pour offrir d'autres perspectives à ce travail et une autre dimension. Cette double exposition permet de donner un élan supplémentaire pour l'Unesco", conclut Jean-Pierre Palomar.

D'autres photos de Jean-Pierre Palomar (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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