La fin de l’année, c’est l’occasion de dresser le bilan des douze mois écoulés. Objectif Gard ne déroge pas à cette tradition en proposant une rétrospective quotidienne des grands événements de l’année 2020. Ce mercredi, zoom sur le mois de mars. 

Ce mois de mars 2020 rime forcément avec l'arrivée de la Covid-19 dans le Gard. Le premier cas avéré de coronavirus dans le département date du 3 mars au centre hospitalier d'Alès. D'autres patients suivent rapidement partout sur le territoire et comme toute la France, le Gard plonge dans le confinement à partir du 17 mars. Le premier décès lié au virus, localement, intervient le 19 mars.

Malgré la pandémie qui commence à sévir, le premier tour des élections municipales est maintenue au dimanche 15 mars. Mais au vu du contexte sanitaire, les isoloirs sont désertés et le Gard affiche une abstention record de 54,03%. Malgré tout, 304 maires gardois sont élus dès ce premier tour et beaucoup sont réélus notamment dans les principales villes. C'est le cas entre autres de : Max Roustan, réélu pour un cinquième mandat à Alès avec 57% des voix , Julien Sanchez à Beaucaire (60% des voix), Claire Lapeyronie à Pont-Saint-Esprit (53% des voix), Eddy Valadier à Saint-Gilles (70% des voix) ou encore Jean-Luc Chapon à Uzès (58%) en poste depuis 1983.

L'ancienne sénatrice Pascale Bories remporte la mairie de Villeneuve-Lès-Avignon. À Nîmes, Jean-Paul Fournier arrive largement en tête avec 34,3% des voix tout comme Jean-Yves Chapelet à Bagnols-sur-Cèze (39% des suffrages). La crise sanitaire entraîne le report du second tour et il faudra attendre le 28 juin pour voir ces messieurs conserver leur place dans leur ville respective.

Dans cette situation particulière, Objectif Gard prend un tournant en mettant en place, pour la première fois, une émission en direct chaque soir du lundi au vendredi baptisée : "19 heures le live". Un rendez-vous d'information composé de reportages et d'un invité en plateau. Ce programme est même revenu en fin d'année lors du deuxième confinement. Une émission qui pourrait peut-être continuer en 2021.

Le CKF part en fumée

Déjà fermé à cause du confinement, la discothèque le CKF, située à Nîmes, prend feu le vendredi 20 mars au matin. Des déflagrations sont entendues par plusieurs témoins et une trentaine de pompiers se pressent rue de l'Étoile. Un jour tragique pour tous les amoureux de la fête à Nîmes de voir partir en fumée ce lieu incontournable où chacun a un souvenir de soirée. Cinq mois plus tard, Milko Mimoumi, le gérant, annonce :  "Le CKF n’existera plus que dans vos souvenirs, je vais déposer le bilan." Tous les inconditionnels de ce lieu espèrent pouvoir y retourner un jour.

Et puis pour terminer ce récap avec le sourire, voici quelques perles dans la rubrique des faits divers. Le moins discret : un homme a été identifié pour avoir commis des cambriolages à cause d'une casquette à l'effigie d'un club échangiste du cap d'Agde. Le plus assoiffé : il vole un téléphone portable et se fait arrêter dans le bar d'en face en train de boire des coups. La classique : il incendie son véhicule pour faire croire à un vol et toucher la prime d'assurance après avoir échappé à un contrôle de police car il était ivre. Enfin, la plus déterminée : alcoolisée, une femme de 22 ans outrage et insulte des policiers car l'entrée au palais de justice lui est refusée.

Corentin Corger