SAINT-JULIEN-DE-PEYROLAS En images : les recherches se poursuivent au camp de vacances dévasté
Une trentaine de gendarmes est toujours sur les lieux cet après-midi pour tenter de retrouver l’homme, qui a vraisemblablement été emporté par les flots déchaînés de ce qui est redevenu un peu plus de vingt-quatre heures après les faits un tranquille ruisseau.
« Ce ruisseau fait 20 à 25 centièmes de profondeur en temps normal, mais hier il a débordé sur 200 mètres », rappelle le chef d’escadron Nicolas Destriez, commandant de la compagnie de gendarmerie de Bagnols, chargée de l’enquête ouverte par le parquet de Nîmes ce matin.
Sur place, l’état du camping permet d’avoir une idée de la force des flots au plus fort de la crue : caravanes éventrées, pylônes couchés, vêtements et débris éparpillés… il ne reste rien ou presque du camping. Seul un petit bâtiment en dur semble avoir résisté au courant. Le peu d’effets personnels n’ayant pas été emportés par la crue ont été récupérés ce matin par leurs propriétaires.
Après le temps calamiteux d’hier, les gendarmes sont aujourd’hui aidés par le retour du soleil et de la chaleur, qui a séché une bonne partie du camping et de ses environs, leur permettant d’engager des recherches au sol plus rapidement qu’initialement prévu. « L’hélicoptère a fait deux rotations ce matin, une troisième est prévue vers 17 heures, explique le chef d’escadron. Par contre, le terrain a changé en quelques heures. Il a séché et nous permet d’engager les moyens terrestres et de lancer une battue pour retrouver l’individu qui est peut être coincé sous une caravane ou en bord de rive. »
Les recherches pédestres se concentrent sur une zone proche du lieu de la disparition, le camping Saint-Antonius le Planjole, géré par une association allemande de la ville de Leverkusen. Les recherches aériennes s’étendent quant à elles jusqu’aux barrages de Caderousse et Sauveterre, dans l’hypothèse où le malheureux disparu ait été emporté jusqu’au Rhône.
Les recherches doivent durer jusqu’à 19h30 aujourd’hui, avant de reprendre si nécessaire demain matin.
Thierry ALLARD