SPÉCIAL FÊTES L'année vue par... Denis Bouad, sénateur du Gard
Comme chaque année, Objectif Gard demande aux personnalités du territoire de faire le bilan de l'année passée et de se projeter sur la nouvelle. Avant de clôturer cette série spéciale fêtes en fin de semaine, place ce vendredi à Denis Bouad, sénateur du Gard.
Objectif Gard : Quel a été votre meilleur souvenir de 2021 ?
Denis Bouad : Je suis heureux que les majorités départementales et régionales de Gauche sortent renforcées des dernières élections. J’en suis heureux car c’est d’abord la récompense du travail effectué ces dernières années pour apporter des réponses concrètes au plus près des gardois, y compris au moment de la crise sanitaire. Nous avons la chance d’avoir deux femmes de gauche, Françoise Laurent-Perrigot et Carole Delga à la tête du Département et de la Région. Cela nous donne l’opportunité de poursuivre les politiques qui ont été menées avec la même détermination et le même sens des responsabilités.
Et le pire ?
L’épisode de gel qui a frappé notre département comme l’ensemble du territoire national. Il nous rappelle que les aléas climatiques impactent de plus en plus notre quotidien. Bien entendu, je pense à nos viticulteurs et nos arboriculteurs gardois qui ont été une nouvelle fois durement touchés. Par son ampleur, cette catastrophe doit nous amener à réformer en profondeur le système de l’assurance récolte en tenant compte de la réalité du changement climatique.
Qui a été, selon vous, la personnalité de l’année ?
Spontanément, je pense à Nicole Bouyala qui nous a quittés dans les derniers jours de l’année 2021. C’est une personne qui a beaucoup compté dans mon engagement politique et c’est aussi une personnalité qui a beaucoup œuvré pour l’Uzège. Par sa vision audacieuse et avant-gardiste autour des productions bio ou de la relance de la céramique à Saint-Quentin-la-Poterie, ainsi que par les combats qu’elle a portés pour le maintien du lycée d’Uzès jusqu’à la défense du cinéma du Capitole, elle a contribué à construire ce territoire tel que nous l’aimons aujourd’hui.
Qui sera celle de 2022 ?
Anne Hidalgo ! Alors qu’elle sortait d’une élection brillamment remportée à Paris, elle a accepté de prendre ses responsabilités pour relever un défi qui s’annonçait difficile. Dans cette campagne présidentielle, elle est pleinement investie pour faire exister des sujets tels que le maintien de la retraite à 62 ans, la défense des services publics ou encore l’augmentation des bas salaires. Il y a aujourd’hui une urgence sociale et écologique et je crois que ces thèmes qui sont déjà fortement portés par la jeunesse finiront par s’imposer dans le débat public en 2022.
Année électorale oblige : votre pronostic pour la présidentielle ?
Vous me connaissez, j’avance toujours avec l’optimisme de la volonté… Vous avez donc déjà votre réponse dans la précédente question !
Propos recueillis par Abdel Samari