Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 01.03.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 380 fois

SPORT Déficit de 340.000€ au HBCN : les Lionnes ambassadrices de leur club !

De gauche à droite : Camille Ayglon, Olivier Gebelin, Blandine Dancette et Delphine Carrat. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Moments difficiles pour le handball féminin nîmois. Le club phare du Gard, le HBCN, accuse « un déficit de 340.000€ » selon l’ancien président du club Olivier Gebelin. Les joueuses emblématiques, Camille Ayglon, Blandine Dancette et Delphine Carrat, sont montées au créneau.

Il y a des conférences de presse dont les joueuses du HBCN préféreraient se passer. Celle de cette fin de journée, aux Trois Brasseurs, en fait certainement partie. Autour de leur ancien président Olivier Gebelin, Camille Ayglon, Blandine Dancette et Delphine Carrat ont fait comme sur le terrain : elles ont été solides et n’ont pas hésité à défendre leur club jusqu’au bout.

Pourtant, rien ne va plus au HBCN. La semaine dernière, le président actuel Bertrand Roux révélait aux membres du bureau, puis aux joueuses, la situation financière extrêmement compliquée du club. « On a un déficit de 340.000€, détaille Olivier Gebelin. On s’est fixé deux objectifs : consolider le déficit avec le commissaire aux comptes et voir comment on va finir la saison et mettre en place un projet d’avenir pour le club ». Un comité de pilotage d’une dizaine de membres s’est constitué et va tout faire pour sauver le club. Camille Ayglon en fait partie : « C’est sûr que quand on a appris la nouvelle, on a été abasourdis. On est prêtes à se battre sur et en dehors du terrain. On compte sur la famille du hand, on a besoin du soutien des nîmois. Et ce dès samedi ! (le HBCN reçoit Fleury au Parnasse, NDLR) ».

Quel avenir ?

Une volonté qui doit toucher le président Bertrand Roux, absent de cette conférence de presse, qu’on dit très affecté par la situation de son club. « Bertrand est toujours là et il sera là jusqu’au bout, assure Olivier Gebelin. Actuellement, il travaille à la recherche de solutions et se demande comment on a pu en arriver là ». Interrogé sur l’avenir du club, Gebelin reprend : « On a un bureau ce soir pour trouver un plan de trésorerie. On étudiera ensuite toutes les hypothèses dont celle de la D2. Mais si on passe le cap de la DNCG, on peut rêver. On se sortira de la crise mais l’avenir du HBCN est-il un rapprochement avec Bouillargues ? Pourquoi pas ? Avec l’USAM ? C’est très séduisant ». Le HBCN compte aujourd’hui près de 350 licenciés dont 19 salariés (avec les 13 joueuses professionnelles).

Tony Duret

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