TRAIT POUR TRAIT Bronca à droite et à gauche

La France compte 101 départements, 36 700 communes, 2 600 groupements intercommunaux et 22 régions… un véritable mille-feuille. Cette multitude d’échelons administratifs avec des compétences partagées et un saupoudrage de subventions ne se révèle pas satisfaisante. François Hollande a donc décidé de réduire le nombre des régions de 22 à 14 et annoncé la fin des départements à l’horizon 2020.
Le but : faire émerger des collectivités territoriales plus fortes et réaliser des économies d’échelle. Cette réforme s’impose. Elle est nécessaire. Indispensable même. Souhaitée par beaucoup, elle suscite pourtant une véritable bronca. Surtout en Languedoc-Roussillon. Entre Cévennes et Méditerranée, la réforme ne passe pas. Mais alors pas du tout. A gauche comme à droite.
Christian Bourquin, le président «socialiste» du conseil régional vit la fusion avec Midi-Pyrénées comme une «humiliation» et réclame pour sa Région une exception comme pour la Corse et l’Aquitaine. Le député européen Franck Proust (UMP) regarde, lui, vers la Provence et défend l’idée d’une grande région méditerranéenne allant de Nice à Perpignan.
«Non sens politique » pour les uns, « Découpage entre copains» pour les autres, la réforme territoriale de François Hollande, lancée dans la précipitation et avec un brin d’amateurisme, semble mal engagée. Aussi, son application risque de prendre plus de temps que prévu.
Michel Pelamourgues
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