Avec un but : « faire rentrer l’art dans la ville et dans la vie de tous les jours », avance l’organisatrice Eléonore Dadoit-Cousin, qui chapeaute l’association à la tête des Rencontres. Ainsi, cette année 21 artistes exposent dans un garage, un salon de coiffure, une fleuriste, un cabinet d’architectes, un primeur ou encore une mercerie, « des lieux inattendus qui permettent de nous apporter à tous de la poésie, une ouverture et des interrogations dont on a tous besoin », affirme Eléonore Dadoit-Cousin.

Et ça marche : si « Au départ il y avait un petit parcours et cinq artistes », se remémore la maire de Villeneuve Pascale Bories, désormais, les Rencontres d’Aubergine sont un temps fort de l’année culturelle villeneuvoise, pour lequel chaque année un artiste de renom vient exposer des oeuvres inattendues. La Grande Sophie ou Bertrand Belin se sont prêtés au jeu les années précédentes, et cette année c’est la chanteuse Barbara Carlotti qui endosse le rôle de « l’artiste où on ne l’attend pas », comme la présente Eléonore Dadoit-Cousin. Barbara Carlotti expose ses aquarelles et créations au feutre à la médiathèque Saint-Pons.

Des oeuvres qui s’inscrivent dans le thème de cette 7e édition, « Jouer ». « Jouer avec les mots, avec les couleurs, les formes, les matières, le public, la musique, la voix… », énumère l’organisatrice, pour créer « des démarches artistiques avec un sens », rajoute-elle. Des oeuvres qui permettent aussi de « rassembler des publics différents, les faire se rencontrer, affirme Eléonore Dadoit-Cousin. Par les temps qui courent, on en a bien besoin. »

Les Rencontres d’Aubergine se tiennent jusqu’au 26 avril dans 21 lieux de Villeneuve, entrée libre. Plus d’informations ici.