TRAIT POUR TRAIT Jean-Paul Fournier : les couleuvres du passé et l'envie d'un futur
Un homme réussit sa vie politique quand il dépasse l'opportunisme et parvient à partager ses idéaux, ses convictions et ses choix avec le plus grand nombre. Comme l'a révélé Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes à l'occasion du Ring Politique de notre journal cette semaine au Sénat, pour avancer dans une carrière politique, quelques fois, "il faut savoir avaler des couleuvres". Et c'est ce qui lui est arrivé durant les années Chirac où il a dû s'incliner face aux choix de la direction nationale du RPR de l’époque.
Depuis, le premier édile de Nîmes s'est rattrapé. Dans la capitale du Gard et au-delà même du Département, le patron c'est lui. Que ce soit au sein des Républicains, à la mairie de Nîmes ou encore lors des diverses échéances électorales, Jean-Paul Fournier est un homme écouté voire craint par son entourage. Et après le long échange de mercredi dernier avec lui, on ne peut pas dire qu'il ait tenté de nous faire croire l'inverse. Même s'il reconnaît être dans la dernière ligne droite de sa carrière politique, le locataire de l'hôtel de ville a toute la lucidité et la volonté de continuer encore longtemps à faire entendre sa petite musique. Un tourne disque en pleine action, loin de basculer sur la face B, et qui pourrait même ne pas s'arrêter de sitôt. Un tourne disque qui pourrait bien, une dernière fois, repartir pour un tour dans les années à venir. Surtout que le disque est loin d'être rayé.
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