Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 12.01.2020 - corentin-corger - 3 min  - vu 1807 fois

USAM Micke Brasseleur : "il fallait que ça s'arrête"

Cette saison Micke Brasseleur n'a disputé que les sept premières journées de championnat avec l'USAM (Photo Serge Céline Tabarracci)

Arrivé à l'été 2018, Micke Brasseleur ne sera finalement resté qu'un an et demi à l'USAM sur les trois saisons prévues au départ. Libéré, l'arrière droit qui vient de s'engager avec Limoges Hand 87, revient sur son aventure nîmoise et les raisons de son départ. 

ObjectifGard : Comment expliquez-vous le fait de ne pas être parvenu à vous imposer à l'USAM ? 

Micke Brasseleur : Il y a forcément des moments où tu es en difficulté même si l'année dernière je l'étais moins. Je suis un joueur qui fonctionne beaucoup à la confiance. Personnellement, je n'ai pas eu l'impression d'avoir de la confiance à l'USAM. Forcément sans confiance c'est difficile de s'imposer. D'autant plus que "Lucho" (NDLR : Luc Tobie) fait une super saison, je suis vraiment content pour lui. Mais derrière je n'ai pas réussi à trouver mon compte.

Dès que vous êtes arrivé vous n'avez pas ressenti cette confiance ?

Je l'ai senti au début. Ensuite ça c'est dégradé. J'ai rapidement senti que j'avais une épée de Damoclès au-dessus de la tête et que je n'avais plus le droit à l'erreur.

Pensez-vous qu'il y avait trop de pression sur vos épaules au moment de votre recrutement ? 

Pas du tout. Je ne calcule pas trop ce genre de chose. On m'a pris pour jouer, je viens pour jouer. Tout ce qui se passe autour, ça ne m'intéresse pas.

Regrettez-vous que l'histoire nîmoise se termine ainsi ? 

Non pas de regret. Il fallait que ça s'arrête de toute manière. Je suis satisfait de partir et de ma nouvelle destination. Maintenant oui ça aurait pu se passer autrement à Nîmes. Après on s'est quitté en bon terme, faut le souligner. Je ne pars pas en étant en guerre. Je suis un peu frustré que ça ne ce soit pas mieux passé d'un point de vue sportif.

Micke Brasseleur garde de bons souvenirs de son passage à Nîmes comme le tube "Zhikoprowski" enregistré avec quelques partenaires lors d'un stage en Biélorussie (Photo Steven George/Just focus on)

La décision de se séparer a été prise d'un commun accord avec les dirigeants nîmois ?

C'est à ma demande, j'ai souhaité partir. Déjà en fin de saison dernière, j'avais des doutes mais bon pour moi ce n'était pas grand chose. Je me suis dit : "on va commencer une nouvelle saison, ça va sûrement se passer autrement". Au fil des matches et des entraînements, en plus avec ma blessure je suis resté longtemps à l'écart du groupe du coup ça m'a fait un peu cogiter et j'ai compris que mon avenir serait peut-être meilleur ailleurs. Quand mes agents sont venus leur en parler, il n'y a pas eu de souci. Ils m'ont libéré, merci et au revoir.

"Je suis vraiment content d'être passé à Nîmes"

Quels bons souvenirs gardez-vous de votre passage dans le Gard ? 

Par contre, je suis vraiment content d'être passé à Nîmes. J'ai découvert des super mecs et j'ai adoré de jouer avec eux. Le Parnasse aussi, ça fait toujours plaisir de jouer dans une salle aussi belle. Il y a quand même des bons souvenirs que ça soit sur le plan sportif ou extra sportif. J'ai rencontré des belles personnes à Nîmes. C'est ce que je retiens.

Si vous pouviez revenir en arrière sur votre aventure usamiste, vous feriez différemment ? 

Non, je ne pense pas. J'aurais fait exactement pareil. Parfois tu peux faire de ton mieux, le club peut aussi faire de son mieux, ça ne fonctionne pas c'est comme ça. On ne peut pas forcer. J'aurais donné le meilleur. Toutes les expériences sont enrichissantes, partout où tu vas il y a de quoi en retirer. Je suis vraiment content d'être passé à Nîmes et j'en ressors grandi.

On vous retrouve la saison prochaine au Parnasse avec Limoges...

C'est l'objectif !

Propos recueillis Corentin Corger 

Corentin Corger

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