En début d'après-midi près de quarante de Gilets jaunes étaient réunis devant le palais de justice de Nîmes pour brûler une photocopie des amendes reçues pour avoir participé à une manifestation interdite sur la voie publique, les 15 juin et 22 juillet derniers. 

Pour tenter de dissuader les Gilets jaunes de se rassembler sans demande préalable les samedis, la préfecture du Gard a multiplié les arrêtés. Malgré ces interdictions, certains manifestants se sont mobilisés, notamment le samedi 15 juin et le lundi 22 juillet, veille du passage du Tour de France à Nîmes. Identifiés par les forces de l'ordre, ils sont plus de cent à avoir reçu une amende au motif de : "participation à une manifestation interdite sur la voie publique". 

Des amendes qui s'élèvent à 781 € par personne. "Nous refusons de les payer. C'est une atteinte à la liberté de manifester. Nous allons contester sur la forme car le mode de recours n'a pas été envoyé dans le recommandé, il y a donc un vice de forme", explique Roland Veuillet, un des leaders des Gilets jaunes à Nîmes. D'après ce dernier, l'échéance est prévue au 10 novembre mais le recours mené est suspensif.

En signe de protestation, une quarantaine de Gilets jaunes s'était donnée rendez-vous devant le palais de justice en début d'après-midi. Les amendes en question ont été imprimées en grand format pour être brûlées devant le palais de justice de Nîmes. Un autodafé reproduit ensuite devant la préfecture du Gard, située avenue Feuchères. Le dimanche 17 novembre, le mouvement fêtera ses un an d'existence. Une mobilisation générale est prévue partout en France et notamment à Nîmes.

Une manifestation à retrouver en vidéo :