L'élu a déposé plainte en fin de semaine dernière à la gendarmerie d'Aigues-Mortes, en charge de l'enquête, suite aux menaces reçues lors du dernier conseil municipal du mercredi 31 janvier.

Un conseil qui, d'après des Aigues-mortais habitués au folklore local a été plus calme que d'habitude. Cédric Bonato a aussi fait jouer sa protection fonctionnelle qui lui permet de faire appel aux services d'un avocat défrayé par la commune.

Rappelons que les règlements intérieurs des conseils municipaux interdisent normalement au public d'y prendre la parole, sauf suspension de séance. Premier visé, le conjoint d'une adjointe, propriétaire de terrain au Mas d'Avon. Selon M. Bonato et ses colistiers, ce monsieur, assis derrière eux, n'a pas cessé de leur adresser des propos peu amènes. Puis il s'est levé, a tapé sur l'épaule du conseiller, avant d'être conduit hors de la salle par un policier municipal en civil. Le représentant de l'association Anticor, pris à partie par le même individu a lui aussi déposé plainte. Reste à savoir si après enquête, les plaintes aboutiront.

En novembre dernier, les délibérations concernant le projet d'urbanisation du mas d'Avon ont, selon l'opposition, été entachées d'irrégularité. En effet, deux élues de la majorité Mauméjean sont les heureuses conjointes de deux propriétaires fonciers de la parcelle aménageable. Sans leur vote en novembre, dans une assemblée réduite, les délibérations n'auraient pas pu être adoptées. Suite à un échange de courriers avec le préfet, ce dernier a conseillé au maire de faire revoter ces délibérations sans que ces deux dames ne participent au scrutin. Ce qui a été fait dans les règles mercredi dernier.

F. G.