Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 05.04.2024 - Yannick Pons - 2 min  - vu 1839 fois

AIGUES-MORTES Les travaux de la rue Émile Jamais n'en finissent pas

Commerçants en colère

- Photo Yannick Pons

Le retard des travaux de voirie de la rue Émile Jamais inquiète particulièrement les commerçants dont le chiffre d'affaires s'effondre alors que la saison en est à ses débuts.

Depuis le début du mois de novembre, les travaux de requalification des réseaux de voirie du boulevard Gambetta jusqu'à la place Saint-Louis ont démarré. Alors qu'il devait être terminé au mois d'avril, le chantier semble avoir accumulé un retard de plusieurs mois.

Jusqu'à la fin de l'été ?

La Communauté de communes de Terre de Camargue (CCTC) procède au renouvellement des canalisations et des branchements d'eau potable, d'eaux usées et d'eaux pluviales. 51 nouveaux branchements, modification de la chaussée avec accès PMR aux normes. Les travaux devaient se terminer au mois d’avril après un pavage des rues concernées...

Seulement, ce vendredi 5 avril, les travaux en sous-sol effectués sous la responsabilité de la CCTC, qui devaient être terminés au mois de février, sont à peine finis. Et selon Audrey, une commerçante, le chantier livré comporte des malfaçons, notamment des bouches d’égout qui ne seraient pas à la bonne hauteur. « Tout devait être réglé début avril, nous n’avons été informés de rien alors qu’on alerte la mairie depuis le début. Puis finalement on nous informe que ce sera peut-être au mois de juillet ! », regrette la commerçante, particulièrement inquiète. 

Ils ne vont pas en rester là

Tout comme les dix autres professionnels de la rue qui ont vu leur chiffre d’affaires s’effondrer, alors que la saison commence… Les habitants également sont concernés. Si la mairie a offert aux commerçants la taxe relative à la terrasse, cela semble dérisoire par rapport à la perte de chiffre d’affaires gigantesque qui s’annonce du côté de la cité. 

Les commerçants de la rue Émile Jamais ont entamé un combat pour la survie de leur établissement. Ils demandent une indemnisation et expliquent qu'ils vont porter l’affaire dans les bureaux du député du Gard Nicolas Meizonnet dès lundi. Pour commencer…

Yannick Pons

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