Mercredi soir, l’agence de développement économique Alès Myriapolis organisait une soirée pour célébrer ses vingt ans d’existence. L’occasion de revenir sur ses actions menées durant ces deux dernières décennies.

C’était en décembre 1999. L’agence Alès Myriapolis est créée à l’initiative de Max Roustan, déjà président du Grand Alès, et de Francis Cabanat, alors dirigeant de Crouzet Automatisme. Ce guichet unique, dédié à tous les porteurs de projets, prend ainsi la suite de l’association pour le développement industriel du bassin d’Alès (Adira), lancée sous l’impulsion des Charbonnages de France. L’époque minière étant révolue, Alès Myriapolis déploie son soutien aux filières stratégiques en émergence sur le territoire : sports mécaniques, green-tech, industries agroalimentaires, etc. L’agence met ses compétences au service de ces entreprises et accompagne également l’innovation.

« Aujourd’hui, nous sommes un des seuls acteurs de proximité. Les entrepreneurs ont besoin de relais et facilitateurs comme nous, à l’heure où les structures consulaires sont devenues départementales. Nous leur faisons ainsi gagner du temps », explique Annick Le Lan, directrice depuis 2015.

En 20 ans, 1 200 entreprises spécialisées dans différents domaines ont été accompagnées par l’agence Alès Myriapolis, qui compte une équipe de huit personnes. « Notre force c’est de travailler en complémentarité avec tous les acteurs du bassin, ajoute Annick Le Lan. C’est le fameux "modèle alésien" dont tout le monde parle beaucoup. »

Mercredi soir, dans l’amphithéâtre du bâtiment Digit’Alès, les invités à la soirée ont partagé un moment ludique et interactif pour célébrer cet anniversaire. Un quiz était proposé aux participants « pour voir s’ils connaissent bien l’outil » et les actions qu’il a menées depuis vingt ans.

Élodie Boschet