ALÈS 2000 tonnes de boues des lagunes d'épuration à extraire, il faut le "fer"
Dans la lutte qui oppose le fer et le roseau dans un long processus d'épuration par lagunage, le roseau à la vie dure certes, mais pas éternelle. Ainsi dans la station d'épuration qui traite les eaux de l'ancienne mine au pieds du Puits Destival sur la route qui mène à la Grand Combe, plus de 6000 roseaux devront être replantés après l'arrachage de la génération qui les a précédée et surtout le curage des lagunes saturées en fer. Cette opération d'entretien, relativement rare puisqu'elle intervient dans une période de six à dix ans, est nécessaire quand l'accumulation des boues chargées de fer devient trop importante dans les lagunes. Les travaux entrepris visent donc à évacuer quelque 2000 tonnes de boues qui après séchage, seront enfouies par l'entreprise Jouvert sur un site dédié à Laval Pradel. La mine a cessé son exploitation en 1986. Suite à un épisode pluvieux en 1995 la nappe phréatique dont le niveau était remonté après l'arrêt du pompage de la mine avait déversé en s'en souvient des eaux chargées de particules de fer dans le Gardon et lui avait donné par oxydation un jolie couleur "rouille". Pour y remédier la station d'épuration Destival a été alors construite. Mais ce n'est qu'en 2006 que l'on a changé le procédé, planté les roseaux et ouvert les lagunes. L'opération engagée en juin concerne l'une des trois lagunes.