Publié il y a 14 jours - Mise à jour le 08.11.2024  - 1 min  - vu 127 fois

GARD "Touche pas à mon camarade", l'action de sensibilisation contre le harcèlement scolaire

L’action de prévention « Touche pas à mon camarade » est une déclinaison de l’exposition éponyme du professeur d’histoire-géographie alésien Gilles Roumieux.

- Louis Valat

Depuis ce lundi 4 novembre et jusqu'au vendredi 20 décembre 2024, le Conseil départemental du Gard et la région Occitanie déploient la campagne « Touche pas à mon camarade » sur 15 cars régionaux. Une opération d’information et de sensibilisation visant à lutter contre le harcèlement scolaire.

« Si tu es harcelé, en parler, c’est te sauver » - Timéo. « Si tu n’es pas la cible, tu es la solution. Le harcèlement nous concerne tous » - Angie. « Harceler, c’est briser ; harceler, c’est blesser ; harceler, c’est tuer » - Alexandre.

Depuis ce lundi 4 novembre et jusqu'au vendredi 20 décembre 2024, les portraits en noir et blanc des auteurs de ces citations habillent 15 cars du réseau de transports régional liO Occitanie dans le cadre de l’action de sensibilisation à la lutte contre le harcèlement scolaire « Touche pas à mon camarade ». Sur chaque affiche figure l’information suivante : « Stop au harcèlement, un seul numéro, le 3018 » (numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques, appel gratuit et anonyme, accessible 7 jours sur 7 de 9h à 23h).

Rappelons que l’action de prévention « Touche pas à mon camarade » est une déclinaison de l’exposition éponyme montée et dévoilée en 2023 par le professeur d’histoire-géographie Gilles Roumieux et ses élèves de 3e du collège Jean-Racine à Alès. 

« Face au fléau du harcèlement scolaire et à ses répercussions souvent durables sur la santé mentale des jeunes, il est de notre responsabilité de protéger les élèves et d’accompagner les parents et les équipes pédagogiques. Parce que prévenir, c’est surtout informer et sensibiliser, nous lançons cet automne avec le Département du Gard une large campagne de sensibilisation avec un objectif : encourager les victimes et témoins à briser le silence, pour que l’école ne soit jamais autre chose qu’un refuge, un lieu permettant à chaque élève d’espérer et de se réaliser en toute sérénité », conclut Carole Delga, présidente de la Région.

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