ALÈS "Applaudir les soignants et autres tous les soirs à 20h, c'est bien mais pas suffisant"
Dans ce contexte d'épidémie de coronavirus, le Comité de défense de l’hôpital public Alès-Cévennes poursuit sa lutte pour dénoncer "le délabrement de notre système de santé : des services et des maternités fermés, des réductions de personnel, des restrictions budgétaires récurrentes ont conduit à des manques dramatiques de matériels essentiels, de lits, de personnels ...etc."
"Applaudir les soignants et autres tous les soirs à 20h, c'est bien mais pas suffisant. Il y a urgence à exiger que les dépenses de santé, donc le financement de la sécurité sociale, soient abondées à hauteur des besoins en dehors de toute considération de rentabilité financière, explique le Comité de défense de l'hôpital public Alès-Cévennes dans un communiqué. La lutte est plus que jamais nécessaire pour qu'en sortie de crise notre système de santé et de protection sociale redevienne un enjeu national au service de toutes et tous."
Cette lutte, en cette période de crise sanitaire et de confinement, prend une autre forme. Puisqu'il n'est plus possible de manifester dans la rue, le Comité de défense de l'hôpital public Alès-Cévennes invite tout un chacun à mener diverses actions matérielles ou virtuelles via les réseaux sociaux.
Ainsi des messages à découvrir sur la page Facebook de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et des maternités de proximité et à partager, peuvent être imprimés, réécrits puis affichés aux fenêtres, balcons, grilles de jardin, halls d'immeuble ainsi que dans les commerces encore ouverts. Le top départ de cette opération sera donné ce mardi 7 avril à l'occasion de la journée européenne de la santé contre la marchandisation du soin.
Le comité de défense de promotion du bassin alésien propose également que celles et ceux qui célèbrent tous les soirs les personnels soignants, arborent également un drap blanc à leur fenêtre à ce moment-là le 7 avril et après.