C'est un des événements majeurs et incontournables de la rentrée en terre alésienne. La Semaine Cévenole revient pour une douzième édition du 30 septembre au 6 octobre, mettant cette année les femmes à l'honneur. À travers de nombreux rendez-vous, elles seront prétextes à évoquer le passé, en parlant du présent sans doute et en réfléchissant à un avenir partagé. Au Moyen-Âge, elle était victime d'un statut d'infériorité, nommée par l'homme au même titre que l'animal.

Comme chaque année, une très large majorité des élus s'est prêté au jeu du costume, dont bien évidemment Max Roustan et son premier adjoint Christophe Rivenq. Le sous-préfet d'Alès Emile Soumbo était aussi présent lors de cette inauguration "La Semaine Cévenole est un événement populaire au sens noble, de découverte, de partage et de vivre-ensemble, dans lequel toute personne de tout âge, seul ou en famille, dans un esprit ludique et participatif", exprime l'adjointe à la culture Catherine Larguier.

Si le plus fourni de l'événement se déroulera vendredi et samedi, avec notamment le traditionnel boeuf à la broche, l'embrasement du Fort Vauban ou encore le défilé avec 400 brebis, de nombreuses animations culturelles sont au programme : randonnées, visites guidées, expositions, ateliers, conférences... chacun y trouvera son compte, grâce aux nombreux partenaires de l'événément.

Une volonté du maire

En 2010, Max Roustan souhaitait créer une nouvelle manifestation pour mettre en valeur les racines du territoire et son identité. La dimension historique au regard de la richesse du passé cévenol s'est imposé, avec la volonté de raconter son histoire et son évolution. "Si nous restons sur le Moyen-Âge c'est qu'il y a matière à le faire", rétorque Catherine Larguier, en réponse à ceux qui pourraient dénigrer l'événement.

"Il y a notre histoire dans cet événement, et Dieu sait que j'y tiens", affirme Max Roustan au début de sa prise de parole. Toute la rue Albert 1er sera fermée le samedi et le dimanche pour accueillir un grand marché artisanal. Pour ceux qui veulent défiler le samedi, 450 pièces de la costumière Laurence Magnanelli sont disponibles à la location, moyennant un chèque de caution de 100 euros et une photocopie de pièce d'identité : "On ne l'encaissera pas, on est sympa quand même !", s'amuse le maire.

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