Suite à la diffusion mercredi d'une vidéo filmée par l'association de protection animale L214 de l'abattoir d'Alès, le maire de la commune a décidé de fermer l'établissement provisoirement, afin de lancer une enquête administrative interne sur d'éventuels manquements aux normes d'abattage des animaux.

Une décision qui inquiète néanmoins certaines responsables locaux. Dans un communiqué, le conseiller régional Jean-Paul Boré estime : "nous allons vers de graves difficultés pour les éleveurs locaux qui transforment et vendent leur marchandise sur les marchés, donc en circuits courts. Les gros éleveurs qui alimentent la grande distribution ne sont pas touchés car leurs moyens leur permettent de continuer de faire abattre ailleurs".

Même inquiétudes pour Geneviève Blanc, conseillère départementale EELV du canton d'Alès 1  : "la fermeture de l’abattoir ne doit pas durer car cela mettrait en danger toute l’économie locale et les circuits courts autour de la viande, c’est à dire les éleveurs cévenols et les boucheries artisanales.L’abattoir d’Alès doit rouvrir rapidement tout en assurant une mort digne aux animaux qui y sont abattus".

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