Environ 200 personnes étaient présentes ce matin dans les rues d'Alès pour manifester contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2015. Ce dernier prévoit notamment la baisse des primes à la naissance et les aides à la garde d'enfants, ainsi que le report de 14 à 16 ans l'âge du bonus d'allocations familiales.

La CGT a trouvé un nouveau motif de revendication. Depuis deux jours, l'assemblée nationale examine le budget 2015 de l'assurance maladie et plusieurs point font grincer des dents la CGT, seul syndicat présent ce matin à Alès. "On ne cesse de couper de tous les côtés. Cette fois c'est la branche famille qui prend, et notamment les femmes, qui ont des salaires souvent moins élevés que les hommes", a souligné Bernard Coste, nouveau secrétaire général de l'union locale de la CGT d'Alès. "Pour combler les déficits, nous souhaitons que tous les revenus soient taxés à la hauteur de ce qu'ils représentent. Et ce n'est pas le cas aujourd'hui".

Pour rappel, la prime à la naissance va être divisée par trois à partir du deuxième enfant, le montant des aides pour la garde d'enfant sera divisé par deux pour les familles les plus aisées (une quatrième tranche de revenu sera créée), la majoration des prestations familiales sera décalée à 16 ans, et le premier versement de l'allocation jeune parent va être décalée.

Les intermittents ont rejoint le cortège pour l'amener jusqu'à la cathédrale où une banderole contre le chômage a été accrochée ce matin. La CGT leur a rappelé son soutien.

Lire aussi :

ALES Chômage : les intermittents revendiquent une capitalisation collective