ALÈS La nouvelle promotion des cadets de la Défense intronisée
Ce mercredi après-midi, à l'espace Jules-Cazot d'Alès, 45 adolescents du bassin alésien ont reçu leur calot à l'occasion de la cérémonie de baptême des cadets de la Défense, promotion 2021/2022.
Elle aurait dû avoir lieu en extérieur, dans le cadre bucolique du parc du Bosquet, au pied du Fort Vauban. Mais parce que la pluie a quelque peu gâché la fête ce mercredi après-midi, la cérémonie de baptême des cadets de la Défense d'Alès a dû migrer vers l'espace Jules-Cazot, investi par une horde de parents, fiers de leur progéniture.
45 jeunes du bassin alésien, âgés de 14 à 16 ans, scolarisés dans les collèges Jean-Moulin et Jean-Racine d'Alès, au collège Villa-Béchard et au lycée Louis-Pasteur de La Grand'Combe, ont été honorés à l'occasion d'une cérémonie symbolique, mais pas moins solennelle pour autant, qui marque leur entrée officielle dans un dispositif érigé dans le cadre d’un partenariat réunissant les établissements scolaires environnants et les forces armées, dans l'optique d'organiser, hors temps scolaire, des activités éducatives, citoyennes, sportives et ludiques.
Le programme, articulé autour de 16 rencontres, doit permettre aux adolescents de développer leur sens de la citoyenneté et leur partage des valeurs de la République, entre autres. C'est en tout cas ce qu'a martelé le colonel Éric Valet, commandant du centre de formation des militaires du rang du matériel, aux manettes de la cérémonie de baptême, à l'issue de laquelle les nouveaux cadets de la Défense ont reçu leur tout premier calot, en présence des autorités civiles et miliaires locales.
Un engagement unanimement salué
Les adolescents se sont aussi vu remettre leur fanion de section, avant qu'Éric Valet ne salue leur engagement dans un dispositif créé dans le but de "renforcer la sécurité nationale, et de faire le lien entre la jeunesse, la nation et les forces armées". "Vous devez le voir comme un plaisir et non comme un sacrifice", a rajouté le dernier nommé, cédant ensuite la parole à Christophe Rivenq, président d'Alès Agglomération, qui a à son tour relevé ce "choix fort et courageux". "Un choix d’espoir pour toute la jeunesse de votre pays" à l'heure où les Français auraient plus que jamais "besoin de vivre en sécurité".
Ce choix, "beaucoup d’autres devraient le faire pour le bien de notre société", considère quant à lui Max Roustan, premier édile de la ville d'Alès. "Vous n’avez pas choisi la facilité et je vous en félicite", a-t-il conclu, avant que le sous-préfet de l'arrondissement d'Alès, Jean Rampon n'insiste sur la valeur du calot. "Ce n’est pas qu’une coiffure. C’est un symbole fort de votre engagement, qui a un goût de Madeleine pour moi ayant aussi commencé par un calot", s'est remémoré le représentant de l'État. Lequel y est aussi allé de son conseil, exhortant les cadets de la Défense à "ne pas hésiter à s'identifier et agir" s'ils sont témoin d'un accident sur la voie publique.
Corentin Migoule