ALÈS Le collectif « Nous voulons des coquelicots » demande l’interdiction des fongicides SDHI
En octobre 2017, le généticien Pierre Rustin a démontré que les pesticides SDHI, utilisés depuis des dizaines d’années dans l’agriculture, auraient des conséquences néfastes sur l’homme.
Les pesticides SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) sont utilisés dans l’agriculture pour combattre les moisissures ainsi que les champignons. Ils recouvriraient 80% des surfaces de blé, tomates, pommes de terre, vignes... Un scientifique du CNRS, Pierre Rustin, est parvenu à démontrer que ces fongicides auraient des effets néfastes sur l’homme entraînant tumeurs et cancers. Une théorie reprise par Fabrice Nicolino, journaliste et cofondateur du mouvement « Nous voulons des coquelicots », collectif qui milite activement pour l’interdiction de tous les pesticides. Dans son livre « Le crime était presque parfait », Fabrice Nicolino va plus loin en accusant l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) d’avoir laissé faire.
À Alès, les représentants locaux du collectif se disent inquiets. Claude Taton parle d’un « scandale sanitaire assez grave » et compte sensibiliser les citoyens ; raison pour laquelle, hier après-midi dans les rues du centre-ville alésien, plusieurs membres des Coquelicots ont collé d’énigmatiques affiches « SDHI » pour éveiller la curiosité des passants. Une réunion publique pour informer les habitants pourrait avoir lieu en début d’année prochaine. Enfin, des courriers ont été adressés aux députés du Gard (à l’exception de Gilbert Collard).