ALÈS Le Comité de défense de l’hôpital d’Alès dénonce la triste réalité des urgences

Lundi matin, en portant à bout de bras une banderole « Urgence aux urgences », le Comité de défense de l’hôpital public Alès-Cévennes a fait part de son inquiétude concernant la situation critique des urgences, mais aussi celle de la psychiatrie.
Depuis la création du comité de défense de l’hôpital d’Alès, il y a 21 ans, plusieurs combats ont été menés dont celui du maintien de l’hôpital d’Alès. « Une grande victoire. Notre pétition avait récolté 36 000 signatures », se souvient le président, Jean-Louis Fiole. Deux décennies plus tard, si le combat a changé, le président affiche toujours la même détermination quand il évoque la situation des urgences d’Alès.
À ses côtés, Claudie Chastang y a travaillé pendant des années : « Les principales problématiques concernent l’accueil, l’attente, le manque de lits, la charge de travail et le manque de médecins… Les patients restent sur les brancards pendant des heures, avec des médecins qui les soignent parfois dans les couloirs. En dix ans, on est passé de 23 000 passages aux urgences à 45 000 aujourd’hui ! »
À écouter Sophie Lecomte, orthophoniste à l’hôpital de jour La Rose Verte, la situation n’est guère plus enviable dans le milieu de la psychiatrie, que ce soit pour les enfants ou les adultes. Trois difficultés majeures sont relevées par l’orthophoniste : « Les locaux de l’hôpital de jour susceptibles d’être vendus », « le manque de suivi des enfants après la fermeture du centre médico-psychologique de Saint-Ambroix » et « l’absence de médecins après deux départs en retraite ».
D’après Sophie Lecomte, un seul médecin aurait désormais à gérer cinq services de pédopsychiatrie. « On va demander à rencontrer les députés du bassin alésien », reprend Jean-Louis Fiole qui, comme le conseiller départemental Jean-Michel Suau et les autres membres du comité, sera demain avec sa banderole sur le passage du Tour de France espérant ainsi déclencher « une mobilisation populaire ».
Le personnel des urgences toujours mobilisé
En début d'après-midi, ce lundi, les agents du service des Urgences ont investi la place de la mairie à Alès pour récolter encore plus de signatures sur leur pétition (relire ici). Ils demandent davantage de moyens : un brancardier par poste, deux équipages SMUR, le renouvellement du parc automobile et du matériel, une crèche hospitalière, plus de formations et une prime de 200€ par mois pour le personnel des Urgences. "Tant qu'on n'a pas ce que l'on demande au niveau local, on ne va rien lâcher", préviennent Geoffrey Rabier et Pauline Marmey qui songent déjà à d'autres actions dans les jours à venir.
Tony Duret
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