Par le biais d'un communiqué adressé à la presse ce samedi, le député de la 5e circonscription du Gard, Michel Sala, affiche son soutien aux salariés de l'entreprise ATS, en grève depuis mercredi (relire ici). Plus tôt dans la journée, la section alésienne du Parti communiste français (PCF) et l'union locale de la CGT en avaient fait de même.

Depuis ce mercredi 12 octobre, un mouvement de grève a éclaté chez ATS-Marle, entreprise spécialisée dans la fabrication de prothèses médicales. "Cette entreprise réalise un chiffre d'affaires de 29 millions d'euros en progression chaque année et dégage de substantiels profits avec plus de 7 millions d'euros de bénéfice. Pourtant, et ce à l'heure où l'inflation dépasse les 6,8 % depuis le début de l'année, la direction refuse les augmentations de salaires demandées par les salariés. Je souhaite apporter mon total soutien aux 117 salariés, en grève à plus de 95% depuis mercredi, dans leurs légitimes revendications", écrit le député Michel Sala, dans un communiqué expédié à la presse ce samedi.

Et de poursuivre : "La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. C'est pourquoi j'appelle chacun à se joindre massivement à la Marche contre la vie chère ce dimanche à Paris, ainsi qu'à la journée d'action interprofessionnelle de mardi ." Le député insoumis de la 5e circonscription du Gard manifestera par ailleurs ce mardi 18 octobre à 10h30 aux côtés des grévistes d'ATS.

Plus tôt dans la journée, la section alésienne du PCF tenait un discours peu ou prou similaire : "Il y a largement de quoi satisfaire les augmentations de salaire que réclament l'ensemble des syndicats et les salariés. Il est urgent que la direction d'ATS-Marle augmente les salaires pour la justice sociale." Le Parti communiste alésien lie la situation de la fonderie alésienne à celle de Total et d'Exxon au point de penser que "cette exigence de justice sociale monte vigoureusement". Comme le député Nupes Michel Sala, le PCF manifestera ce mardi matin. Ce que fera aussi l'union locale de la CGT, laquelle convie les médias locaux à une conférence de presse dans la foulée afin d'annoncer "les suites que nous donnerons à ces manifestations".