ALÈS Les Atsem craignent de nouvelles suppressions de poste
En septembre dernier, plusieurs postes d'agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) ont été supprimés dans les écoles d'Alès. Le collectif de parents, d'Atsem et d'enseignants craignent que de la situation ne se dégrade encore à la rentrée prochaine.
Les Atsem sont chargées d'assister les enseignants pour la réception, l'animation et l'hygiène des très jeunes enfants. Depuis la rentrée dernière, elles sont moins nombreuses dans les établissements scolaires de la ville, provoquant de nombreuses mobilisations des parents d'élèves. "8 à 9 postes ont été supprimés par la mairie sur 14 écoles par souci d'économie", indique Alain Perrod, représentant du SNUipp. Depuis, une seule Atsem court entre deux classes, au détriment des enfants. "L'enseignant ne peut pas s'occuper seul de 30 enfants. Ils sont encore petits et ont besoin d'une présence", assure Florence Theffo, Atsem à l'école Claire Lacombe. Une situation qui, selon elle et ses collègues, dégrade les conditions d'accueil des enfants dans les écoles publiques et créé des tensions au sein des classes.
A deux mois de la prochaine rentrée, le collectif craint que les décisions prises en septembre dernier s'élargissent au territoire de l'agglomération. "Avec le transfert de la compétence 'service des écoles', c'est l'agglo qui a le pouvoir de décider. Nous sommes certainement dans une phase transitoire", redoute Alain Perrod. Les Atsem n'ont pas l'intention de se laisser faire et ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 500 signatures. Elles exigent le maintien d'un poste par classe et sont déterminées à poursuivre leurs actions lorsque les petits retourneront sur les bancs de l'école dans plusieurs semaines.