Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 22.07.2013  - 2 min  - vu 359 fois

ALÈS L'orchestre et la technique au service des "Fous Chantants"

Philippe Barguidjan , ingénieur du son, dans le théâtre des Arènes, où les premiers éléments prennent place ce lundi. Ph. DR/RM

Dans les coulisses des Fous Chantants qui ont entamés leur folle semaine vendredi dernier (voir nos articles précédents) l'orchestre et les  équipes de techniciens sont également au travail. Petit coup de projecteur.

C'est Jean-Marie Sion qui est à l'initiative de l'Orchestre des Fous Chantants depuis 1998. Ce pur cévenol a fait ses classes au Conservatoire de Nîmes puis chez Claude Bolling. Il travailla même avec Laurent PetitGirard sur des musiques de films… Il donne actuellement des cours dans l'Ecole de Musique du Grand Alès. Pour les Fous Chantants, il  confectionne les arrangements et dirige l'ensemble. L'objectif de l'orchestre est de réunir un groupe de musiciens solides, bien habitués à ce type d'événement autant sur le plan technique qu’humain. Ce dernier point étant capital pour amener une ambiance de travail conviviale où chacun se trouve bien à l’aise dans la complicité musicale. Cet orchestre est composé du noyau rythmique : Olivier Baldissera à la batterie, Fabien Gilles à la basse, Jérôme Viollet aux percussions et Gilles Labourey aux synthés auquel viennent se joindre d'autres instruments mélodiques pour dialoguer avec le choeur : Jean-Marie Sion au piano, les guitares de Hassan Hadji, la flûte de Renaldo Greco, le hautbois de Patrice Barsey. Dans l’ombre, Jean-Marie Lahondès assure la partie technique des répétitions et le ballet des instruments sur le plateau.

Les éléments les plus haut atteignent 18 m. Ph. DR/RM

A la technique le travail a également commencé.  Les Fous Chantants c'est 8 tonnes de matériel son et lumière, 18 m de hauteur pour la structure lumière et son, 45 techniciens, 400 m de longueur de fibre optique, plus de 80 micros, 200m² de scène, 22 800 Watt... cela donne une petite idée du chantier ! Depuis le début des Fous , c'est la même boîte de son et lumière ARPEGE  qui assure la technique. Des liens se sont tissés et ils font partie des Fous Chantants. "En quinze ans les choses ont évolué", explique Philippe Barguidjan, ingénieur du son "depuis l'année dernière, la nouvelle génération du système de sonorisation Kara assure une meilleure propagation du son sur les cotés de la scène dont bénéficie le public placé sur les gradins. De plus la nouvelle réverbération enrichit la prise de son pour lui conférer l'épaisseur d'une captation en salle de concert (alors que cela se passe en extérieur). La sonorisation du concert utilise de plus en plus de câbles en fibre optique ce qui fait que cela supprime les kilomètres de câbles qu'il fallait dérouler pour équiper les Arènes". Cette année l'équipe va ajouter une batterie de micros numériques qui permettront de faire des tests de comparaison pour l'avenir. "Plus de micros cela veut dire plus de précision et un niveau plus élevé, non pas pour jouer plus fort mais pour avoir plus de marge au mixage" commente Philippe Barguidjan qui conclut : "Car je mixe le chœur comme  un orchestre philharmonique". Coté lumière c'est parti également, il s'agit d'accrocher tous les projecteurs avant de procéder aux premiers essais. Des essais qui ne peuvent se faire que de nuit, après le départ des choristes. Heureusement cette année la météo a l'air plus conciliante la nuit même si l'accrochage de jour se fait en pleine chaleur...

Sous le soleil, exactement, ce lundi aux arènes. Ph. DR/RM

Raphaël MOTTE

raphael.motte@objectifgard.com

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