L'association s'adresse aux enfants "entre 3 et 21 ans", constate Yuna Gouhier, éducatrice récemment embauchée par Parrains par mille, bien connue sur le bassin alésien, notamment via le lieu d'accueil enfants parents (LAEP) qu'elle anime (relire ici). Ensuite, il s'agit de "trouver des gens, qui puissent devenir parrains", explique l'éducatrice. Tout le monde peut être candidat, mais tout le monde ne devient pas parrain. 

"Je rencontre d'abord les enfants, j'évalue leur personnalité, explique Yuna Gouhier. Ils passent ensuite devant un psychologue." Yuna Gouhier réalise, aussi, le même travail avec les parrains et marraines candidats. Les seuls locaux de l'association sont alésiens, mais Parrains par mille étend sa compétence à l'ensemble du département. 

"Parrains et marraines peuvent intervenir pour du soutien scolaire, du soutien affectif, pour faire sortir les enfants, les emmener voir autre chose..." Certains font un peu voyager leur filleul, comme le montre l'exposition dans les locaux de l'association, au 18 boulevard Gambetta, affichée à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant. 

L'association s'occupe d'une quinzaine d'enfants actuellement et attend de conventionner avec le Département pour intervenir plus largement, sous l'impulsion de la loi Taquet, de 2022, qui stipule que tout enfant suivi par l'Aide sociale à l'enfance doit se voir proposer un parrainage. Raison pour laquelle Parrains par mille est en rehcerche constante de parrains... par milliers.