Publié il y a 2 h - Mise à jour le 15.10.2024 - Sacha Virga - 2 min - vu 97 fois

ALÈS Rapide et efficace, le conseil municipal a procédé à quelques ajustements

Conseil municipal Alès — Le conseil municipal du 14 octobre a été plutôt rapide
- Sacha Virga

D'une durée d'une heure précisement, le conseil municipal d'Alès s'est contenté de peu de joutes verbales mais de plusieurs mises au point budgétaires.

Cela faisait depuis le 24 juin qu'ils ne s'étaient pas retrouvés. Les élus du conseil municipal ont procédé au vote de 28 délibérations à l'ordre du jour, laissant moins de place aux échanges musclés entre la majorité et l'opposition comme il pouvait être le cas à l'accoutumée. Le budget a subi un léger lifting sans grandes conséquences, afin d'assurer le fonctionnement des services. Pour le maire et son équipe, il était nécessaire de voter les crédits annexés équilibrés en recettes et en dépense, liés au budget général et à la régie stationnement foires et marchés.

Ainsi, 4824470 euros sont attribués en investissement au budget général, 155257 euros le sont pour le fonctionnement. La somme de 60000 euros est quant à elle, affectée à l'investissement à la régie stationnement foires et marchés. "Le budget initial n'a pas été voté par l'opposition, cette décision modificative ne le sera pas non plus", prononce Paul Planque, chef de file du Printemps Alésien.

L'opposition a ensuite fustigé quelques coquilles lors de la lecture du procès verbal. L'ancien député Michel Sala a vu son nom de famille être écorché, avec un H ajouté à la fin. "Est-ce la volonté de stigmatisation des candidats NFP-LFI qui, dans une espèce d'inconscient mal maitrisé, fait arabiser le nom de notre député sortant ?", lance Paul Planque au bînome Roustan-Rivenq.

Le maire a été interpelé sur son indemnité de frais de représentation, évaluée à 15000 euros. "Monsieur le Maire attend la quasi fin de son mandat aux services des Alésiennes et Alésiens pour s'allouer cette somme prévue par la loi. Je tiens très sincèrement à saluer sa probité aux services de ses administrés mais m'étonne de cette décision tardive. De mauvaises langues murmurent que cette décision aurait été prise à la demande de son successeur putatif pour mieux lui préparer le terrain", affirme Paul Planque. Christophe Rivenq a tenu à répondre : "Je vous rassure, cet argent ne finira pas dans ses poches".

Autre point de critique, amorcé par le conseiller municipal d'opposition Jean-Michel Suau : la proximité entre Christophe Rivenq et Michel Barnier, "qu'il appelle "mon cher Michel"", s'exclame l'élu PCF, affirmant que désormais Renaissance et les Républicains étaient du même camp, prenant l'exemple du comportement de Laurent Wauquiez, président du groupe "La droite républicaine" à l'Assemblée Nationale. Cette fois-ci, c'est Max Roustan qui monte au créneau, considérant qu'il faut séparer la politique et les relations amicales. "J'ai fait une photo avec Jacky Valy la semaine dernière, pourtant je ne vote pas pour lui !", s'amuse-t-il.