Au cours d'une commission spéciale qui s'est tenue ce jeudi à l'assemblée nationale, le député Philippe Berta a été nommé co-rapporteur de la loi sur la bioéthique.

La loi sur la bioéthique c'est une des grandes réformes souhaitées par le gouvernement Macron. Mercredi, le conseil des ministres a adopté le projet de loi avec notamment la question de l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes.

C'est désormais au pouvoir législatif de s'intéresser à la loi sur la bioéthique. Ce jeudi, une commission spéciale s'est déroulée où des rapporteurs ont été nommés. Parmi eux, Philippe Berta, député de la 6e circonscription du Gard et président du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur les maladies rares.

Le biologiste moléculaire de formation sera chargé d'étudier les volets diagnostic, recherche et génétique. Plus précisément le député travaillera sur les titres 3,  "appuyer la diffusion des progrès scientifiques et technologiques dans le respect des principes éthiques", et 4, "soutenir une recherche libre et responsable au service de la santé humaine." 

Le fondateur de l'école de l'ADN de Nîmes va donc avoir des vacances studieuses puisque le texte sera étudié et amendé dès début septembre. En tant que président du groupe MoDem, Philippe Berta sait qu'il va "devoir respecter les visions de chacun. Je suis heureux de m'occuper de ces titres car il y a des grands manques comme le traitement des associations de malades. La priorité c'est également l'environnement santé car, à terme, un couple sur sept va connaître des problèmes de stérilité."