Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.04.2016 - thierry-allard - 2 min  - vu 193 fois

BAGNOLS Suppression de postes au lycée Einstein : Patrice Prat écrit à la ministre

Le député du Gard Patrice Prat (Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

La colère gronde chez le personnel enseignant, les parents d’élèves et les élèves depuis l’annonce de la suppression d’un poste de conseiller principal d’éducation (CPE) et d’un aide laboratoire au lycée Einstein de Bagnols.

Un mécontentement que le député de la troisième circonscription du Gard Patrice Prat qualifie de « légitime » dans un courrier envoyé aujourd’hui à la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem.

« Nous n’avons pas besoin de cela ! »

Faisant allusion à la particularité du lycée bagnolais, qui est réparti sur deux sites suite à un processus de fusion, le député estime que « cette donnée d’importance ne peut être niée ou relativisée, encore moins sous-estimée. Elle est réelle et cette géographie singulière nécessite jusqu’au terme du processus de prévoir le maintien des effectifs. Le contraire susciterait l’incompréhension et amplifierait, dans l’opinion, un sentiment d’abandon et dévaloriserait la parole publique. Par les temps qui courent, nous n’avons pas besoin de cela ! »

Notant par ailleurs le fait que l’académie de Montpellier dispose de « 450 postes supplémentaires pour combler le retard et tenir compte de notre démographie » mais que « cet effort porte sur les enseignants mais ne créé que trop peu de postes voire quasiment pas sur le volet ‘vie scolaire’ ».

Pour le parlementaire, « la suppression de ces postes génèrera davantage de complications alors même que la précarité est grandissante avec des indicateurs de violence ne reflétant pas nécessairement la réalité du terrain et que des nouvelles formations verront le jour à la rentrée prochaine. »

Précisant avoir contacté la rectrice sur ce sujet, Patrice Prat annonce qu’elle pourrait « envisager le renfort d’un ‘pilote opérationnel’ (aux contours très flous à ce stade) au sein des équipes de direction, à cheval sur deux campus — ce qui paraît, en revanche, très insatisfaisant. »

Le député demande donc à la ministre d’intervenir pour éviter d’adresser « un bien mauvais signal à l’ensemble des acteurs de notre territoire. »

Thierry Allard

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