GANGES La rencontre annuelle autour de la maternité n'a pas accouché de nouveautés

Le collectif Maternité à défendre a accueilli les protagonistes dee la réunion
- H. P.Ce jeudi après-midi se tenait la rencontre annuelle entre dirigeants de la clinique, qui dépend de Cap Santé, les élus du territoire et le collectif Maternité à défendre, sous l'égide de Didier Jaffre, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS). Aucune avancée n'est réellement actée sur la maternité. Le permis de construire de la nouvelle polyclinique n'est pas encore accepté.
Une réunion qui "a le mérite d'exister", pour Emmanuel Grieu, maire de Mandagout et l'un des trois élus présents à la réunion de ce jeudi après-midi, au siège de la communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises, en présence du directeur de l'ARS, Didier Jaffre, et du propriétaire de Cap Santé, Lamine Gharbi. Mais l'élu local ne tire pas beaucoup d'autres motifs de satisfaction.
Des medecins (dont une ancienne gynécologue de Ganges) sont venus expliquer, une nouvelle fois, les dangers d'une maternité qui ne compte pas le nombre de praticiens suffisants. Le problème du personnel disponible reste entier, d'après le constat fait par le collectif en fin de réunion. Qui reste dubitatif sur la volonté de Cap Santé de rectuter pour Ganges, alors qu'à la page offre d'emploi sur le site de la polyclinique, aucune ne figure. La directrice s'est engagé à ce que le site soit mis à jour.
De leur côté, les élus ont proposé d'envisager une urgence gynécologique au sein du SMUR (structure mobile d'urgence et de réanimation), avec la mobilisation, a minima, d'une sage-femme, voire d'un gynécologue. Une idée qui a semblé intéresser Didier Jaffre. Les élus ont aussi appris que le permis de construire de la nouvelle polyclinique n'avait pas encore été accepté (*) et ont assisté pour que la prochaine réunion intervienne avant un an.
À noter, aussi, que le directeur de l'ARS a fait part de sa visite au centre hospitalier des Pyrénées ariégeoises, à Saint-Girons, qui assure moins de 300 accouchements par an. Selon plusieurs participants, il a souligné que sa visite avait été positive et que maintenir une maternité à 300 naissances reste possible. Même si l'exemple fait, dans le contexte actul, de plus en plus figure d'exception....
(*) En janvier, Lamine Gharbi avait dit à Objectif Gard avoir déposé le permis le 20 décembre et s'attendre à six mois d'instruction, l'article est à retrouver ici.