Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 11.04.2025 - propos recueillis par Anthony Maurin - 4 min  - vu 277 fois

TOROS La feria d’Arles, c’est bientôt !

Jean-Baptiste Jalabert (Photo Archives Anthony Maurin).

La feria de Pâques à Arles débute la semaine prochaine, mais l’Espace toros est inauguré ce samedi 12 avril. Jean-Baptiste Jalabert, directeur des arènes, présente sa feria. Interview.

Les arènes d'Arles (Photo Archives Anthony Maurin).

Objectif Gard : Comment va l’empresa à quelques jours du coup d’envoi de la feria d’Arles ?

Jean-Baptiste Jalabert : En plein dans les préparatifs ! Ce sont les derniers jours qui précèdent cette feria de Pâques. Là, je suis sur le point d'embarquer les toros et samedi le salon du toro ouvre en matinée.

Jean-Baptiste Jalabert (Photo Archives Anthony Maurin).

C’est une belle spécificité d’Arles ce salon du toro !

Durant toute la semaine qui précède la feria de Pâques, on va y recevoir tous les aficionados de la région. Tous les publics peuvent venir pour y découvrir les toros qui sortiront dans les arènes d’Arles, mais aussi pour participer à toutes les activités qui sont proposées sur place. On peut y déjeuner ou s’y restaurer, boire un café, voir des expositions, voir aussi les jeunes des écoles taurines s'entraîner à la fois à la tauromachie espagnole, mais aussi à la course camarguaise… Il y a un joli programme qui se clôture jeudi soir prochain.

Parce que vendredi... C’est parti !

À partir de là, la feria bascule en ville avec le vendredi le premier spectacle proposé. C’est la course camarguaise. Une course qui a séduit et qui plaît au public spécialisé avec certains des meilleurs noms et des meilleurs taureaux qui seront présents en ouverture de cette feria pascale.

Novillada sans picadors de Raphaël Chaubet pour Marco Polope, Victor,  Alejandro Gonzalez et Valentin (Photo Anthony Maurin)
Un excellent exemplaire envoyé par Raphaël Chaubet à Nîmes en sans picadors (Photo Archives Anthony Maurin)

Pour la tauromachie espagnole, c’est samedi matin ?

La tauromachie espagnole prend en effet place le samedi matin dans les arènes avec la première novillada piquée réunissant pour l’occasion six élevages français. Six élevages, pour la plupart du pays d'Arles même s’il y a aussi un Montpelliérain avec San Sebastian. Gallon, Jalabert, Raphaël Chaubet, Pagès-Mailhan et Cuillé. Face à eux un cartel international avec le Portugais Tomas Bastos qui sortira après Javier Zulueta, Espagnol et Victor, qui débute en novillada piquée et qui sera le français du cartel.

Un exemplaire d'El Parralejo à Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Grande corrida à suivre n’est-ce pas ?

L'après-midi, la première corrida de toros avec une ganaderia qui se présente à Arles, El Paralejo. C’est en effet un élevage attendu, apprécié en Espagne ces dernières années et très attendu à Arles pour sa présentation. Trois toreros français de trois générations différentes et avec trois positionnements complètement différents seront au cartel. Sébastien Castella fêtera ses vingt-cinq ans d'alternative, Clemente fête quant à lui son nouveau statut et sa nouvelle place en catégorie dans les grandes ferias où il est programmé comme notamment sa confirmation à Madrid en début de San Isidro. Enfin, Tristan Barroso, lui, passera ce jour-là l'alternative deviendra matador de toros. C’est aussi une journée spéciale importante pour lui.

Corrida de La Quinta pour Juan Leal, Gines Marin et Clemente (Photo Anthony Maurin)
Un La Quinta d'Arles pour Clemente (Photo Archives Anthony Maurin)

Deuxième novillada ! La fougue et une ganaderia encore plus locale.

La deuxième novillada se fera avec six novillos de Fernay. Impossible d'être plus Arlésien ! On est vraiment tout proche de la ville et c’est une famille appréciée de tous pour un cartel avec des novilleros très reconnus et très appréciés également comme l'avait été la précédente. Au cartel, Aaron Palacio, qui est une des sensations de ce début de saison, mais aussi El Mene. Tous deux se présenteront à Arles et seront accompagnés par Jean-Baptiste Molas, le jeune dacquois qui se présentera également à Arles ce jour-là.

Le Péruvien Andrés Roca Rey (Photo Anthony Maurin).

Le retour du roi est aussi au programme.

Oui, le retour attendu de Roca Rey après une année d'absence. Il revient aux arènes d’Arles et ça sera pour faire face à la une corrida de Jandilla. Une corrida très attendue et très demandée, on y attend d’ailleurs une grosse affluence ! Emilio de Justo en tant que chef de lidia, absent, lui aussi, ces dernières années d’Arles. Tomas Rufo se présente également à Arles donc on devrait avec beaucoup de compétition.

Andy Cartagena (Photo Archives Anthony Maurin).

La tradition avec le rejon ?

Lundi matin c’est bien la corrida de rejon. Une corrida pour les connaisseurs et ceux qui apprécient le rejoneo et les chevaux. Au cartel, Andy Cartagena, que l’on a moins vu dans la région depuis plusieurs années. Lea Vicens sera à aussi Arles pour sa première corrida de la saison en France et Guillermo Hermoso de Mendoza, le fils du grand Pablo, boucle le cartel. Les toros seront de Fermin Bohorquez.

Belle clôture avec le panache d’un ultime rendez-vous.

L'après-midi, comme clôture, la corrida de Virgen Maria, propriété Jean-Marie Raymond mais installée en Espagne, est, elle aussi, très attendue. Un éleveur français pour Miguel Angel Perera, Fernando Adrian et Paco Ureña, trois matadors reconnus, respectés et appréciés.

On note beaucoup de présentations. C’était un choix ?

En effet, il y a plusieurs présentations. Fernando Adrian et Tomas Rufo. On a aussi l’alternative de Tristan Barroso, mais on n’oublie pas les jeunes avec les six novilleros qui se présentent et qui feront leur premier paseo aux arènes d’Arles.

Corrida de Virgen Maria pour Juan Leal, Fernando Adrian qui confirme son alternative et Solal (Photo Anthony Maurin)
Un toro d'une corrida de Virgen Maria à Nîmes (Photo ArAnthony Maurin) 

Il en va de même pour les fers.

Oui, il y a plusieurs élevages nouveaux comme Virgen Maria ou El Parralejo. Même chez les éleveurs français, on a Raphaël Chaubet qui fera sa présentation dans une arène de première catégorie et c’est à Arles que cela se passera. Nous sommes très heureux du plateau proposé et des belles prévisions générales qui se présentent à nous pour ce week-end de Pâques. On attend l’aficion en nombre pour la première grande feria française de la saison !

Pour acheter vos places c’est par ici.

propos recueillis par Anthony Maurin

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