BAGNOLS/CÈZE Bilan positif pour les jeunes de retour de séjour Erasmus à Berlin
Ils sont douze jeunes, de 18 à 25 ans, suivis par les Missions locales jeunes de Bagnols, Alès, Nîmes et Mende (Lozère), à être partis en séjour Erasmus + à Berlin pendant trois semaines, du 21 avril au 20 mai. De retour de cette expérience, le bilan est positif.
Engagée depuis huit ans dans la mobilité internationale, la Mission locale jeunes du Gard rhodanien Uzège commence à avoir une petite expérience du dispositif popularisé par le film de Cédric Klapisch « L’Auberge espagnole », financé localement par des fonds européens et par la région Occitanie. « Une volonté politique », rappelle la conseillère régionale Claire Lapeyronie avant de préciser que cette année, « la Région met 160 000 euros sur les 200 000 euros servant à faire partir 33 jeunes ». « Pour nous la mobilité internationale est très importante », souligne le directeur de la MLJ Frédéric Combernous.
Et il ne s’agit pas de vacances, mais d’un stage professionnel à l’étranger. « Il y avait douze jeunes, dans douze entreprises différentes, dans des domaines très différents », pose Monika Oszmaniec, cheffe de projet mobilité européenne à la Maison de l’Europe, structure très impliquée dans l’organisation. Pour les jeunes participants, aucun frais à sortir : logés sur place, ils ont aussi profité d’un programme culturel hors de leurs heures de travail, et de toute une préparation en amont. Un partenaire sur place leur a trouvé les stages et lieux de résidence.
De quoi leur permettre de se concentrer sur l’essentiel : vivre leur expérience à l’étranger, sachant que plusieurs participants n’avaient jamais quitté la France. « Ça permet un développement de compétences, apprendre une langue, s’ouvrir l’esprit, gagner en autonomie, en adaptabilité, c’est une expérience unique et un plus sur un CV », développe Monika Oszmaniec. Du côté des jeunes comme des entreprises, « les retours sont très positifs », affirme-t-elle.
Présents ce jeudi à Bagnols pour marquer la fin de cette expérience, les douze participants ont pu tirer un bilan, « très positif, vraiment », pour Sarah, 20 ans, qui a travaillé pour un musée de la musique et a mené des actions de découverte d’instruments dans des écoles. Pour certains, comme Ambre, 19 ans, ce stage a permis de valider une réorientation professionnelle : « J’ai travaillé comme fleuriste, j’ai appris à faire les bouquets, j’ai nettoyé les fleurs, le magasin, c’est le métier que je veux faire, je me suis régalée. » Idem pour Yoan, 21 ans, que son expérience dans le service informatique de plusieurs écoles a « confort(é) dans (son) projet ».
Killian, 23 ans, a pour sa part travaillé dans un « Youth center » où il menait des activités avec d’autres jeunes, ce qui était « grave enrichissant », et Hugo, 20 ans, a découvert le monde du théâtre et le métier de régisseur : « C’est un domaine qui m’a plu, je me verrais bien faire ça en France », glisse-t-il.