Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 23.02.2021 - thierry-allard - 2 min  - vu 4524 fois

BAGNOLS/CÈZE Christian Roux critique le fait que Jérôme Talon devienne directeur général des services de la mairie

Jérome Talon, référent dEn Marche! dans le Gard. (Photo : Coralie Mollaret)

Depuis le 15 février, Jérôme Talon n’est plus le directeur de cabinet du maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet mais le directeur général des services de la mairie en replacement de Martine Delaunay.

Une information confirmée par le principal intéressé, joint dans la journée de mardi, et critiquée dans un communiqué par l’ancien élu d’opposition Bagnolais Christian Roux, aujourd’hui membre du Parti radical de gauche. Pour lui, la nomination de Jérôme Talon en tant que DGS, lui qui est également référent départemental pour la République en Marche, « confirme l’emprise » du parti de la majorité présidentielle sur la mairie de Bagnols.

Et l’ancien opposant de poser plusieurs questions : « Comment est ce possible d'être à la fois directeur de cabinet et directeur général des services ? Comment est ce possible d'être directeur général des services et référent départemental du parti de LaREM ? Le remplacement de l'actuelle directrice générale des services a-t-il fait l'objet d'une annonce de vacance de poste conformément aux statuts de la fonction publique territoriale ? Le ‘nouveau directeur général des services’ a-t-il toutes les compétences requises pour un poste aux exigences managériales et techniques fortes ? »

Jérôme Talon explique qu’il n’est plus collaborateur de cabinet depuis sa prise de fonction le 15 février, et qu’il « garde un rôle politique car (il en a) le droit », tout comme sa fonction de conseiller du président de l’Agglo du Gard rhodanien Jean-Christian Rey. Sur la question de la vacance de poste de DGS, « oui bien sûr qu’elle a été annoncée, le maire a reçu des candidats qui ne l’ont pas convaincu et m’a nommé ensuite », affirme Jérôme Talon, qui estime « normal que le maire choisisse un DGS en qui il a confiance, le DGS est là pour traduire administrativement les choix politiques », là où Christian Roux voit une marque d’« entre-soi. »

Quant à la question des compétences, « ça, il faut demander au maire », renvoie Jérôme Talon avant d’envoyer une pique à l’ancien opposant : « il y a un poste de collaborateur de cabinet de libre, Christian Roux n’a qu’à proposer sa candidature, on verra s’il a les compétences. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio