Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 16.03.2021 - thierry-allard - 2 min  - vu 560 fois

BAGNOLS/CÈZE Journée « lycée mort » à Albert-Einstein

Ce matin, devant le lycée Einstein de Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard) - Anthony MAURIN

La mobilisation continue sur les deux sites du lycée Albert-Einstein de Bagnols contre la baisse du nombre d’heures d’enseignement pour la rentrée prochaine qui se traduit, selon les syndicats, par l’équivalent de six suppressions de postes pour les enseignants.

Ainsi, après une manifestation samedi, ce mardi c’est une journée « lycée mort » qui est organisée dans l’établissement à l’initiative des syndicats SNES-FSU et CGT, avec une grève du personnel. « Ce matin nous comptions environ soixante grévistes, affirme le professeur de mathématiques et responsable de la section SNES du lycée Einstein, Renaud Olivieri. C’est une mobilisation très forte, qui correspond au pic de celle de l’an dernier contre la réforme du bac. » Idem chez les élèves, appelés symboliquement à ne pas venir au lycée. « Nous avons tracté auprès d’eux hier. Il y a une bonne réception et il y avait un taux d’absentéisme important chez eux ce matin », poursuit Renaud Olivieri.

Pour autant, les enseignants grévistes n’ont pas chômé ce matin. Outre un rassemblement à dix heures devant les deux sites pour venir à la rencontre notamment des parents d’élèves, « nous avons pris le temps de déterminer, matière par matière, les moyens horaires qui nous paraissent nécessaires pour amener les élèves au niveau souhaité d’autant plus en période de covid-19, et nous arrivons très vite à un nombre d’heures considérable », avance l’enseignant. Et ce alors que ce nombre d’heures doit donc diminuer à la rentrée prochaine.

« L’objectif c’est qu’on en débatte avec le rectorat », ajoute-t-il, demandant « a minima que les postes ne soient pas supprimés. » Dans ce combat, les professeurs peuvent compter sur les parents d’élèves de la FCPE, représentés ce matin par leur tête de liste pour le lycée, Frédéric Poty. « La FCPE est outrée par la façon dont les décisions sont prises et le résultat qu’elles pourraient amener », affirme ce dernier, qui dénonce « une logique absurde. »  Professeurs comme parents d’élèves espèrent encore infléchir la décision du rectorat à la faveur d’une audience par visioconférence le 25 mars.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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