BAGNOLS/CÈZE Maxime Couston, premier adjoint : "La fête votive 2022 est un bon cru"
Cette année, la municipalité bagnolaise a fait le choix de raccourcir la durée de la fête votive à quatre jours, contre six d'habitude. En contrepartie, la programmation se voulait plus remplie et qualitative pour attirer le monde. Pour le premier adjoint, Maxime Couston, le challenge est largement relevé malgré le départ anticipé des forains dimanche soir.
"La fête votive 2022 est un bon cru", se réjouit le premier adjoint, Maxime Couston. L'équipe municipale et lui comptent conserver ce format sur quatre jours pour les prochaines années. "On a choisi de réduire la durée de la fête sur quatre jours car à partir du lundi, certains forains gardaient les rideaux baissés et la fréquentation était moins élevée. Il n'y a rien de plus dommage qu'une fête plus triste que gaie", poursuit l'élu en charge des Festivités. La municipalité avait proposé aux forains d'avancer leur journée à demi-tarif habituellement le mercredi au lundi pour que les enfants puissent en bénéficier à la sortie des écoles.
Il n'en sera rien puisque la quasi totalité des forains ont plié bagage ce dimanche soir. Dans une vidéo publiée sur Facebook par Jérôme Jackel, le président du Grand Sud-Est du Syndicat national des industriels forains, Michel Rabbat (*), s'exprime : "Je m'en excuse auprès des Bagnolais. Tous attendaient la journée à demi-tarif. Je pense que l'année prochaine, ça s'arrangera. Je m'excuse aussi auprès de toutes les associations à qui on fait habituellement un goûter le lundi pour les enfants défavorisés."
Une fête votive marquée par le retour des traditions taurines
Mis à part ce désaccord, la fête votive a connu un beau succès et a retrouvé une dimension plus traditionnelle. "Même si la fête foraine reste l'épine dorsale, on a fait en sorte que ces quelques jours deviennent une vraie fête votive. Un de nos challenges était l'arrivée du club taurin bagnolais Lou Gabian cette année", indique Maxime Couston. Les animations autour de la bouvine ont rassemblé énormément de monde le dimanche. "Le midi, il y avait foule. Le soir, c'était le double pour la bandido. Derrière les barrières, il y avait au moins cinq rangées de personnes sur 500 mètres", poursuit-il. Spectateurs et attrapaïres sont venus des villages voisins comme Orsan où la tradition taurine est présente, mais aussi de Remoulins ou de Montpellier.
Les bodegas, surtout celle du Rugby club Bagnols-Marcoule (RCBM), ont connu une belle fréquentation. Les concours de boules ont fait le plein. "La municipalité est la locomotive de la fête mais il y a aussi toutes les associations, tous les acteurs qui s'y greffent. C'est ce qui fait qu'elle a bien marché", assure l'adjoint, qui salue aussi le travail des services techniques, qui ont dû acheter au dernier moment 250 cadenas et chaînes pour maintenir les barrières entourant les manifestations taurines. Tout un travail a aussi été mené en amont avec la police et les pompiers, pour sécuriser la fête : "Tout le circuit a été revu afin de pouvoir dégager les rues en cas d'accident majeur." Fort heureusement, cela n'a pas été le cas.
Après ce premier essai concluant, les membres du nouveau club taurin doivent "se montrer imaginatifs afin de continuer à amener cette tradition dans la ville". Le premier adjoint imagine peut-être une fête du printemps autour de la bouvine. Ce mercredi soir, au conseil municipal, il sera proposé de leur attribuer une subvention de 6 000€.
Marie Meunier
* Contacté par téléphone par Objectif Gard, Michel Rabbat n'a pour l'instant pas répondu à nos sollicitations.