ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !
Les pompiers encore et toujours en grève. Depuis de nombreux jours, les pompiers du Gard sont en colère. Après avoir été les victimes de scandaleuses agressions dans l'un des quartiers Nord de Nîmes, ils ont décidé de tout mettre en oeuvre pour obtenir plus de moyens. Depuis, ils font grève notamment sur l'Avenue Feuchères à Nîmes. Mais à la Préfecture du Gard comme au Département, soucieux de trouver des solutions adaptées, on refuse de remettre en cause un dispositif de sécurité qui fonctionne parfaitement depuis de nombreux mois ou encore une convention de moyens signée il y a moins d'un an. La situation est donc au point mort. L'issue ? Une réunion de concertation le 8 novembre prochain. Mais là encore, les pompiers grèvistes ne souhaitent pas y participer. Pourtant, il va bien falloir sortir de cette situation qui ne fait les affaires de personne et encore moins des Gardois pris en tenaille. Le déblocage viendra peut-être de l'Etat qui voit d'autres mouvements du même type se mettre en route. Le Syndicat SUD, qui est à l'origine de la grève dans le Gard appelle d'ailleurs à une grève nationale le 6 novembre prochain. Les collègues de Lyon, qui ont subi également des violences cette semaine, seront à coup sûr au rendez-vous.
Les juges s’intéressent aux pompiers… Depuis six mois, les magistrats de la Chambre régionale des comptes passent au crible la gestion du SDIS 30. Le Service Départemental Incendie et de Secours du Gard qui fait couler beaucoup d’encre, ces jours-ci, en raison d’un mouvement de grève illimité lancé par les pompiers. Selon la direction, le gendarme de la finance opère « un contrôle de routine comme il s’en fait tous les cinq ans. » Pas de quoi s’inquiéter alors ? Pas si sûr… Ce rapport s’intégrera dans une étude plus globale sur l’avenir des SDIS, dont l’avenir financier est loin d’être assuré.
Bories n'abandonne pas Villeneuve... Si la nouvelle sénatrice a préféré son strapontin départemental à celui de la municipalité villeneuvoise, la Républicaine tient à conserver une implantation locale. Une implantation susceptible de nourrir ses ambitions municipales de 2021. En ce sens, Pascale Bories cherche à installer sa permanence dans un local bien en vue à Villeneuve... Avis aux potentiels propriétaires.
Du mouvement chez Chapelier... A partir du 1er novembre, Laurent Mespoulet, l'attaché parlementaire de la députée de la 4ème circonscription Annie Chapelier, sera remplacé par Caroline Fabre. La jeune femme n'est autre que l'ancienne attachée parlementaire du député William Dumas. Quant aux raisons du départ précipité de Laurent Mespoulet, l'intéressé n'a souhaité faire aucun commentaire, si ce n'est qu'il reste au sein du mouvement En Marche.
Pascale Mourrut se maquille en pensant au Grau-du-Roi. Malgré sa défaite aux Législatives, forte de son résultat positif au Grau-du-Roi, c'est aujourd'hui un secret de polichinelle, Pascale Mourrut aimerait bien prendre la tête de la droite en 2020 pour la mairie de la station Gardoise. Commentaires, partages, ... sur les réseaux sociaux, Pascale Mourrut a très envie du Grau-du-Roi. Les rumeurs locales la localisaient davantage sur Aigues-Mortes ces derniers temps, mais les remparts médiévaux sont peut-être moins accueillants que la plage du Boucanet. Si rien ne vient contrarier ses plans, il y a de bonnes chances qu'elle soit la première opposante de Crauste dans moins de trois ans.
Le syndicat mixte de l'aéroport sans la mairie de Nîmes. C'est par une délibération que la ville de Nîmes avait l'intention d'intégrer le syndicat mixte de l'aéroport de Nîmes-Garons. Sauf que la Préfecture du Gard en a décidé autrement, refusant la participation de la mairie de Nîmes, au motif qu'elle était déjà représentée dans le syndicat par l'Agglo de Nîmes. Avec 1,2 millions de subvention chaque année, Yvan Lachaud est donc aujourd'hui en position de force et peut exiger une remise en cause de la gouvernance et notamment de la présidence confiée jusque-là à Jean-Paul Fournier. Un énième épisode de tension entre les deux hommes forts de la droite Nîmoise ? Affaire à suivre.
Bonus. Un chien dans les effectifs policiers de Beaucaire. A Beaucaire, une brigade canine est née depuis le début d'année. Cette brigade a été montée dans l'objectif de renforcer les moyens de la Police Municipale. Elle est présente également dans les effectifs qui sont passés de 13 à 23 policiers depuis 2014. Enfin, 24 comme on peut le remarquer dans le compte administratif. Et oui, El Praxus, c'est son nom, est compté comme un agent de la police municipale. Et il se dit même que sa nourriture et ses rendez-vous chez le vétérinaire sont pris en charge par Beaucaire. Une sacrée vie de chien !