CALL EXPERT La confusion dans ce conflit reste totale selon la CFDT
"De mémoires de syndicalistes, c’est bien la première fois que l’on doit faire face à une situation aussi confuse !!!" commente ce matin Sébastien Gil dans un communiqué de la de la CFDT à la presse à propos de la situation chez Call Expert. L’entreprise de télémarketing basée à St Christol Les Alès, est en effet paralysée depuis treize jour par un conflit social dont les causes apparaissent de plus en plus complexes au fil des jours (voir nos articles).
Au sortir de la table ronde du vendredi 14 juin 2013, ou le PDG de Call Expert avait brillé par son absence, la CFDT dit avoir pris contact avec Bertrand Delamarre "afin de lui signifier son mécontentement de le voir « en retrait » dans ce dossier, et lui demander de prendre ses responsabilités de chef d’entreprise en faisant en sorte que l’ensemble des salariés puissent reprendre le travail le plus tôt possible". Comme nous l'annoncions, hier, une délégation de la direction accompagnée d’un huissier de justice était effectivement sur le site ce lundi matin. "A partir de là, nous ne pouvons que déplorer que la reprise n’ait pas pu se faire dans l’après-midi comme initialement prévu: des personnes mal intentionnées ayant dégradé des éléments de « la salle serveur » nécessitant l’intervention conjointe ce mardi d’une équipe de techniciens d’Orange et de SFR" poursuit le communiqué qui attise ainsi le conflit qui oppose violemment les deux syndicats CGT et CFDT depuis le début de cette affaire.
Le syndicat CFDT se déclare également surpris de découvrir le courrier de Me Roussel en date du 5 juin 2013 signalant : « que la société Call Expert Languedoc-Roussillon ne provisionnant plus ses dettes prévues dans le cadre du redressement depuis septembre 2012, elle s’exposait à une liquidation au Tribunal de Commerce en date du 24 juillet prochain ». En effet "Quand nous avons posé la question à Me Roussel lors de la table ronde du 14 juin 2013 de savoir si la société Call Expert Languedoc-Roussillon était en mesure de supporter le coût inhérent à ces jours de conflit (pénalités des clients + paiement des salaires alors qu’il y a non production) ce dernier n’a pas été des plus alarmistes…"